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Tonight, some poetry reading from the
Jewish Argentinean Poetess Alejandra Pizarnik - listen here:
http://www.franceculture.fr/emission-l-atelier-fiction-alejandra-pizarnik-par-beatrice-leca-2012-09-19
Choix de Poèmes et d’extraits du Journal
Par Béatrice Leca
Réalisation : Juliette Heymann
« Ecrire c’est donner un sens à la
souffrance. »
Des années 1950, alors qu’elle était âgée d’à peine 20 ans,
jusqu’à son suicide en 1972, Alejandra Pizarnik n’a cessé de chercher ce sens à
travers le journal intime, qu’elle tint régulièrement en parallèle à ses écrits
en prose et à ses poèmes.
Née en 1936 à Buenos Aires dans une famille juive émigrée
d’Europe de l’Est où l’on parlait encore le yiddish, elle a fait de l’espagnol
non seulement sa langue, mais aussi sa cause, son combat, sa vie.
Son œuvre
entière est un corps-à-corps avec les mots, seules bouées possibles dans le
naufrage sans fin que fut pour elle l’existence dès sa naissance. La solitude
et le sentiment d’abandon étaient ses maladies natives ; elle en fit un
drame du langage. Car comment dire la difficulté d’être quand la lucidité sur
sa propre impuissance est si aiguë qu’elle vous brûle ? Comment trouver sa
voix quand on étouffe ?
Chronique des jours malades, mais aussi registre
des lectures passionnées et des hommages à ses maîtres (Lautréamont, Rimbaud)
ou à ses frères et sœurs en écriture (V. Woolf, Kafka, Pavese…), le journal
d’Alejandra Pizarnik est également une sorte de laboratoire littéraire pour
celle qui rêvait d’écrire des romans et ne réussit qu’à livrer des poèmes aussi
secs et brillants que des diamants bruts.
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The poet was born on April 29, 1936 to Russian Jewish immigrant parents in Avellaneda, a suburb of Buenos Aires, Argentina.
"A year after entering the department of Philosophy and Letters at the Universidad de Buenos Aires", tells Wikipedia, "Pizarnik published her first book of poetry,
La tierra más ajena (1955).
Pizarnik followed her debut work with two more volumes of poems,
La última inocencia (1956) and
Las aventuras perdidas (1958).
From 1960 to 1964 Pizarnik lived in Paris. There she worked for the journal
Cuadernos, sat on the editorial board of the magazine
Les Lettres Nouvelles, and participated in the Parisian literary world.
Pizarnik also attended a variety of courses at the Sorbonne, including contemporary French Literature.
She was awarded a Guggenheim Fellowship in 1968,
and in 1971 a Fulbright Scholarship.
She died in Buenos Aires of a self-induced overdose of seconal.
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More on Alejandra Pizarnik:
http://alejandrapizarnik.blogspot.fr
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I found another reason to keep on learning Spanish... Who wants to be my pen-pal?