Journalist at RFI (ex-DW, BBC, CBC, F24...), writer (on art, music, street art...), I work in radio, podcasting, online, on films. As a writer, I'm a contributor to the New Arab, Art UK, Byline Times, the i paper... Born in Paris, I was also based in Prague, Miami, London, Nairobi (covering East Africa), Bangui, and in Bristol, UK. I also reported from Italy, Germany, Haiti, Tunisia, Liberia, Senegal, India, Mexico, Iraq, South Africa... This blog is to share my work and cultural discoveries.
31/07/2014
28/07/2014
Chagall > Char
"Au plus fort de l'orage il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C'est l'Oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler"
René Char (1907-1988)
27/07/2014
AOUT SUR LES ONDES
du lundi au vendredi de 7h à 9h Durée moyenne : 119 minutes
A partir du 7 juillet, les Matins d'été vont parcourir l'actualité internationale, politique, économique, sociale et culturelle en deux temps. Une première partie consacrée à l'actualité du jour, une seconde partie dévolue à la culture et aux idées, le tout séquencé par les journaux de la rédaction, à 7h, 8h et 9h, et par la revue de presse internationale chaque jour à 8h30.
Voici chaque jour les séquences qui viennent rythmer les Matins d'été :
>> 7h12 : Les Révolutions invisibles par Dominique Rousset
>> 7h23 : Itinéraire bis d'Emilie Chaudet et Clément Baudet (juillet), Mélissa Chemam et Ludovic Pauchant (août)
>> 7h56 : Rubrique fait divers par Mara Goyet
>> 8h30 : La revue de presse internationale
>> 8h55 : Festivals d'été par Sophie Bober et Claire Mayot
Nicolas Martin a travaillé pendant 10 ans dans les rédactions de Radio France. Il a notamment collaboré au Rendez-Vous de Laurent Goumarre, avant de produire le Déjeuner sur l'herbe (2011). Il occupe depuis 3 ans le poste de rédacteur en chef de l'émission Entrée Libre sur France 5.
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Liens :
de l'émission
de nos reportages
25/07/2014
CRASH DE L'AH 5017 d'Air Algérie : le point sur les dernières infos
ALGÉRIE BURKINA FASO FRANCE TRANSPORT
Disparition de l’avion d’Air Algérie: retour sur la journée de jeudi
par RFI
Un A330 de la compagnie Air Algérie.Wikimedia
L'épave de l'avion d'Air Algérie a été localisée selon les autorités burkinabé. L'appereil disparu dans la nuit de mercredi à jeudi avec plus de 116 personnes à bord après son décollage de Ouagadougou, a été retrouvée dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Mélissa Chemam pour RFI
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L'annonce est venue du chef d'état-major particulier de la présidence burkinabé, en fin de journée.
Le général Gilbert Diendiéré affirme que les opérations de recherches ont permis de "retrouver l'avion algérien". L'épave a été localisée à "50 km au nord de la frontière du Burkina Faso", dans la zone malienne de Gossi. Il a peu avant participé à une réunion de crise à Ouagadougou et avoir informé le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
"Pas de survivants "
J'ai pu lui parler il y moins d'une demi heure : il nous a expliqué que les autorités burkinabés ont envoyé un hélicoptère sur le site, au Mali, non loin de la frontière avec le Burkina. L'avion a été trouvé calciné donc il paraît évident qu'il n'y a pas de survivants.
Pour l'instant, le Général n'a pas plus de précisions sur les causes du crash.
Les équipes de recherches ont également visionné des images radar qui montrent la progression de l'avion jusqu'à sa disparition, et qui correspondent avec le lieu indiqué par cet informateur.
Les autorités maliennes et françaises ont été averties selon lui afin d'organiser la sécurisation de cette zone.
On sait par ailleurs que depuis ce matin, les autorités militaires d'autres pays de la région étaient mobilisées pour tenter de repérer l'appareil : deux mirages 2000 français ont notamment survolé la zone, et des hélicoptères de la Minusma, la force de l'ONU présente au Mali, ont également entrepris des recherches. Mais les forces burkinabé sont les mieux équipées dans la région pour ce genre de mission, surtout dans une région aussi inaccessible.
Que sait-on sur cette zone ?
La localité de Gossi se trouve à environ 100 km au sud-ouest de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, où stationnent les troupes françaises de l'Opération Serval. Le secteur du crash est une zone de marécages et de plaines.
Le McDonnell Douglas MD-83 d'Air Algérie a décollé de Ouagadougou avec plus de 110 passagers et six membres d'équipage à destination d'Alger la nuit dernière. Il a disparu des écrans radar 50 minutes après son décollage, vers 1h50 heure local.
Cette région est largement inhabitée. Elle est difficile d'accès. Les secours risquent donc d'être d'autant plus compliqués de nuit. Le général nous a précisé que l'équipe envoyée n'a croisé aucun habitant sur place.
C'est un témoin digne de foi qui avait vu l'avion "tomber" dans la zone de Gossi et qui a permis aux équipes de s'orienter jusqu'à l'épave.
Et sur les passagers ?
Le vol transportait au moins 110 passagers et 6 membres d'équipage, de nationalité espagnole. Parmi les passages, on trouve des personnes de 14 nationalités différentes :
- l'Elysée a confirmé la présence de 51 passagers français, de son côté la compagnie aérienne a listé 26 Burkinabés, 20 Libanais, 7 Algériens, 6 Espagnols, et 5 Canadiens.
- parmi ces derniers se trouvaient 4 membres d'une même famille de Sherbrook au Québec qui sont d'origine burkinabé.
- parmi les autres nationalités se trouvent des passagers : des Allemands, des Luxembourgeois, un Belge, un Camerounais, un Egyptien, un Malien, et encore un Nigérien.
En France, des membres des familles et des proches des passagers se sont rendus dans les aéroports de Paris, Marseille, Toulouse et Lyon, où certains des passagers du vol disparu devaient arriver après avoir transité à Alger. Ils doivent pour l'instant patienter avec ces bribes d'informations.
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En ce qui concerne les causes possibles de ce crash, les autorités françaises ont précisé que la la situation météorologique sur la zone pourrait être à l'origine d'un problème pour cet avion.
23/07/2014
Centrafrique : enfin un accord de cessation des hostilités
BRAZZAVILLE, 23 juil 2014 (AFP) - Les délégués du forum de Brazzaville
pour la réconciliation en Centrafrique ont signé mercredi soir un accord de
cessation des hostilités devant prendre effet immédiatement sur l'ensemble du
territoire du pays, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Entamées lundi, les négociations de Brazzaville s'achèvent ainsi sur un
accord a minima, les délégués n'étant pas parvenus à fixer le cadre du
désarmement et de la démobilisation des combattants des diverses milices dans
le pays ni à tracer une feuille de route pour un nouveau processus de
normalisation politique.
Selon une copie du projet d'accord obtenu par l'AFP, la cessation des
violences doit intervenir "des la signature de l'accord" et "prendre effet sur
l'ensemble du territoire de la République centrafricaine".
Le document prévoit aussi la cessation de "tous les actes de violence
contre les populations civiles, le respect et la protection des droits
humains", "l'arrêt et l'abstention de toutes actions et incitations de nature a
nuire aux efforts visant a faire valoir l'esprit de fraternité" et de concorde
nationale".
Aux termes du projet, les chefs des groupes armés signataires doivent
"communiquer publiquement et dans un délai de 24h a compter de la date de
signature du présent accord la cessation des hostilités par leurs chaînes de
commandement respectives ainsi qu'a la population civile".
Les deux premiers à signer le texte ont été Mohamed Moussa Dhaffane,
représentant de l'ex-rébellion Séléka, et Patrice-Edouard Ngaissona,
coordonateur national des milices anti-balaka.
Au total, une quarantaine de délégués ont signé l'accord au ministère des
Affaires étrangères congolais ainsi que quelque représentants étrangers comme
le président congolais Denis Sassou Nguesso.
L'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, et l'imam Layama Kobine,
président de la communauté islamique de Centrafrique, ont signé sous les
applaudissements et les youyous.
La salle des représentants a ensuite entonné en choeur l'hymne national
centrafricain.
hab/mj/sba
AFP 231843 GMT JUL 14
NIGERIA : un double attentat vise des personnalités religieuse et politique à Kaduna, au nord du pays
Nigeria: double attentat meurtrier à Kaduna
par RFI
Une rue de Kaduna dévastée après le double attentat meurtrier, le 23 juillet 2014AFP PHOTO / VICTOR ULASI
La ville de Kaduna au nord du Nigeria a été frappée par deux explosions cette après-midi. Au moins 25 personnes ont été tués dans la première, au moins 17 dans la seconde. Le bilan ne cesse de s'alourdir. Un attentat-suicide aurait visé le convoi d'un dignitaire musulman. La police de l'Etat de Kaduno a confirmé la seconde attaque également, celle-ci a visé une place proche du marché très fréquenté de la ville. Le gouverneur de l'Etat y a mis en place un couvre-feu de 24 heures. Mélissa Chemam pour RFI
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La première explosion a eu lieu en pleine rue, vers 12h30, selon le porte-parole de la police de Kaduna, alors que le Sheikh Dahiru Bauchi, imam modéré et populaire, saluait de son véhicule les fidèles venus en masse après la célébration d'une cérémonie musulmane. Lui-même est sain et sauf.
La seconde explosion a visé, une à deux heures plus tard, le marché du quartier de Kawo, très fréquenté. Il pourrait y avoir des dizaines de blessés. 17 morts sont confirmés par la police.
Elle aurait visé le Général Muhammadu Buhari, membre éminent du parti d'opposition APC.
Joint par RFI, un témoin corrobore les détails de la police : il a vu la voiture qui a explosé derrière le convoi de Sheikh Bauchi, entouré par la foule, puis a entendu une seconde explosion 1 à 2 heures plus tard.
Les habitants comme la police soupçonnent en premier chef la secte extrémiste Boko Haram, les dignitaires musulmans modérés condamnant régulièrement ses violences. Le groupe islamiste accuse quant à lui les imams du nord du pays, majoritairement peuplé de musulmans, de se soumettre aux autorités, et notamment à la politique du président Goodluck Jonathan, quant à lui chrétien et originaire du sud du pays.
Kaduna est considérée comme la capitale politique du nord du Nigéria, toujours largement clivé entre nord musulman et sud chrétien.
Ces 12 dernier mois, elle avait été relativement épargnée par rapport à d'autres villes du nord-est du pays.
RDC : Des tirs entendus au camp militaire Tshatshi, à Kinshasa
RDC: retour au calme après des tirs dans le camp militaire Tshatshi
par RFI
Des soldats de la Garde républicaine à l'entrée du camp militaire Tshatshi, après l'attaque. Kinshasa, le 22 juillet 2014.AFP PHOTO / JUNIOR D. KANNAH
Le calme est revenu à Kinshasa après des tirs entendus au camp Tshatshi. Pendant une heure, la vie s'est arrêtée, mardi 22 juillet, à Kinshasa. Selon les autorités, un groupe armé a tenté d'entrer dans ce camp militaire. La Garde républicaine s'est déployée dans le quartier du palais présidentiel, dans le nord-ouest de la capitale. Les bérets rouges ont évacué l'aéroport international. Les assaillants dont l'identité n'est pas encore connue ont été maîtrisés, selon les autorités.
Des tirs ont été entendus en fin de matinée au camp militaire Tshatshi où sont logés des militaires de la Garde républicaine. La panique a gagné la population environnante. Les habitants alentour se sont enfermés dans les maisons, d'autres ont quitté tout simplement le quartier.
Joint au téléphone par RFI, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a fait état d'une attaque échouée contre le camp Tshatshi par un groupe d'hommes. Les assaillants ont été maîtrisés, affirme le porte-parole qui a ajouté que la justice militaire procède à leur identification. Certaines sources parlent d'hommes en civil munis d'armes blanches. La base avait déjà été le théâtre d'affrontements en décembre dernier.
On ne connaît donc pas encore précisément les motivations des assaillants, mais les coups de feu ont été nourris comme le raconte ce témoin sous couvert d'anonymat.
C’était des coups de feu par intermittence, mais ça a duré au moins trente minutes. J’ai vu des gens courir dans tous les sens. […] A un moment donné, le quartier était pratiquement vide et même le marché. Les vendeurs ont tous vidé les lieux.
Nigéria : l'espoir enfin pour les familles de Chibok...?
Le président nigérian Goodluck Jonathan a enfin reçu les familles des jeunes filles enlevées par Boko Haram à Chibok, la rencontre a eu lieu hier en milieu de journée.
Les lycéennes ont été enlevées dans cette ville du le nord-est du pays il y a exactement 100 jours ce mercredi.
Plusieurs rencontres avec le président avait été annoncées puis annulées provoquant la colère des familles.
Nigeria: Goodluck Jonathan rencontre les parents des filles enlevées
par RFI
Le président nigérian Goodluck Jonathan, lors d'une conférence de presse sur l'enlèvement des élèves par le groupe terroriste Boko Haram, le 9 mai 2014.REUTERS/Afolabi Sotunde/Files
Rotimi Olawale est l'un des porte-parole du mouvement Bring Back Our Girls ; il relate d'abord la satisfaction des familles, pour qui finalement mieux vaut tard que jamais, mais si l'engagement du Président reste à démontrer concrètement :
"Le président a promis qu'il ferait tout ce qu'il peut pour assurer la sécurité des filles, il a aussi promis de revoir les membres de la communauté dès qu'elles seront de retour. Et mieux vaut tard que jamais pour nous, nous avons dit depuis le début que ce qui comptait pour nous était que le Président reçoive les familles ou leur rende visite, cela est arrivée 99 jours après l'enlèvement, mais c'est mieux que rien.
Quand nous avons commencé notre campagne, deux semaines après l'enlèvement, nous n'avions aucune information de la part du gouvernement, le Président ne s'était alors même pas exprimé sur le sujet et ce n'était vraiment pas la priorité du gouvenement. Maintenant nous avons réussi à recueillir l'attention au niveau national et à mener une campagne mondiale, et nous savons que le problème est devenu une priorité du gouvernement, même s'il ne partage pas toutes les informations qu'il a à sa disposition, les choses se sont améliorées. Mais je ne peux pas garantir qu'il fait de son mieux pour que les filles soient enfin libérées".
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Rotimi Olawale, porte-parole du Mouvement "Bring Back Our Girl" au Nigéria,
joint par Mélissa Chemam pour RFI
22/07/2014
Ebola : Inquiétude après le nouveau bilan de l'OMS
Nouveau bilan inquiétant pour de l’épidémie d'Ebola en Afrique de l'ouest : l'Organisation mondiale de la santé rapporte qu'elle a relevé 68 nouveaux décès dus aux virus, entre le 8 et le 12 juillet, en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée. Dans un précédent bilan couvrant la période du 2 au 6 juillet, l'OMS avait fait part de 25 décès. Malgré le sommet organisé à Accra début juillet, les nouvelles mesures prennent du temps à faire preuve de leur efficacité.
Mélissa Chemam pour RFI
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Selon l'OMS, la Sierra Leone est le pays le plus touché : 52 personnes sont mortes du fait du virus entre les 8 et 12 juillet.
13 morts ont été comptabilisés au Liberia et trois en Guinée.
En tout, 85 nouveaux cas d'Ebola se sont ainsi déclarés sur cette période, dont 68 mortels.
Le porte-parole de l'OMS a précisé que l'organisation travaille à contenir la maladie en recourant aux personnalités influentes au sein des communautés concernées par la maladie, pour mieux faire passer les messages utiles contre l'épidémie. Il s'agit de la plus grave du genre attribuée au virus Ebola, crise qui avait donné lieu au Sommet de l'OMS début juillet tenu à Accra pour mettre en place des mesures renforcées.
Depuis, les chiffres sont scrutés, et ce nouveau bilan laisse planer des inquiétudes. L'OMS envisage de voir l'épidémie se prolonger encore "sur plusieurs mois".
Pour Marie-Christine Ferir, responsable des urgences pour Médecins sans Frontière, ce bilan s'explique par le caractère transfrontalier de la crise, dans des régions où les déplacements sont nombreux.
Elle insiste sur le besoin d'harmonisation des politiques de sensibilisation pour obtenir plus d'efficacité dans cette lutte.
Joint par RFI, l'un des responsables de l'OMS tempère : Tarik Jasarevic est en ce moment en Guinée où les cas sont en diminution, notamment car les opérations ont eu plus de temps pour être implantées, l'épidémie y ayant démarré en mars. En Sierre Leone où Tarik Jasarevic s'est rendu la semaine dernière, le dispositif de réaction est encore en cours de mise en place. L'épidémie a été déclarée en mai, dans des villages reculés, difficile d'accès.
L'OMS continuera de publier ses bilans sur l'épidémie une fois par semaine.
Près de 800 migrants sauvés par la marine italienne
par RFI
Trente immigrants ont péri à bord d'un bateau intercepté le 19 juillet au large de l'île italienne de Lampedusa selon un dernier bilan communiqué par les autorités italiennes et maltaises, responsables du sauvetage de l'embarcation.REUTERS/Darrin Zammit Lupi
Près de 800 migrants africains et syriens ont été sauvé cette nuit en Méditerranée, par quatre navires de la Marine militaire italienne, aux larges des côtes de la Sicile.
1800 migrants durant tout le week-end. L'opération n'a pas permis de sauver tous les migrants : cinq corps ont été retrouvés parmi un autre groupe récupéré par un navire marchand.
Mélissa Chemam pour RFI
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Les migrants voyageaient à bord de bateaux surchargés selon la Marine italienne.
Certains à bord d'un simple canot pneumatique.
La plupart d'entre eux viennent d'Erythrée, de Syrie et d'Egypte, via la Libye ; la situation sécuritaire incontrôlable du pays permet plus facilement les passages sur le territoire...
Au total, 6000 migrants ont été recueillis depuis le 17 juillet, selon l'ONG Save the Children qui aide à l'accueil des arrivants en sol italien. 1800 entre samedi et dimanche.
Parmi eux se trouvent de plus en plus d'enfants voyageant seuls.
La Marine italienne est intervenue à l'aide de corvettes, de frégates et d'un navire amphibie, le San Giorgio. Elle a également recours à l'usage d'un hélicoptère envoyé de l'île de Lampedusa, grand centre d'accueil de migrants, de plus en plus submergé...
L'Italie a mis en place cette mission baptisée "Mare Nostrum", après le drame de Lampedusa : près de 300 migrants avaient trouvé la mort ds un naufrage en octobre dernier.
Une opération à la fois militaire et humanitaire que Rome finance.
Elle se concentre sur l'île de la Sicile et permet de surveiller la mer 24h sur 24, en particulier le canal de Sicile, pour prévenir les naufrages.
Elle a été lancée par l'ancien président du Conseil italien, Enrico Letta, pour démontrer que l'Italie n'entendait pas se dégager de ses responsabilités en matière migratoire, et dotée d'un budget d'un million et demi d'euros.
L'Italie attend maintenant que l'Union européenne apporte son soutien financier à cette opération qui a permis de sauver de nombreuses vies, dans ce contexte de hausse massive des arrivées de migrants depuis 2011, et surtout pendant la période estivale.
Près de 80.000 migrants ont déjà accosté en Italie depuis le début 2014.
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Au total, 6000 migrants ont été recueillis depuis le 17 juillet, selon l'ONG Save the Children qui aide à l'accueil des arrivants en sol italien. 1800 entre samedi et dimanche.
Parmi eux se trouvent de plus en plus d'enfants voyageant seuls, selon Carlotta Bellini, chargé du Programme de Save the Children en Italie :
"Durant tout le week-end nous avons vu arriver plus de 6000 personnes ; elles ont été secourues par la marine militaire italienne principalement, mais aussi par les garde-côtes qui en ont recueilli plus de 1000.
Celles-ci ont été emmenées à Lampesusa, tous les autres en Sicile, dans différents ports de l'île, et un bateau de certains migrants a été emmené à Gênes.
Ce nombre de migrants est en effet très élevé et notamment le nombre d'enfants parmi eux, accompagnés ou même seuls. Et selon les chiffres de Save de Children, depuis le début de l'année, nous avons accueilli plus de 80 000 migrants en Italie dont 13 000 sont des enfants".
Une opération qui permis un large progrès humanitaire - Carlotta Bellini, chargée du Programme de Save the Children en Italie :
"De notre point de vue, l'opération Mare Nostrum a vraiment permis de sauver 80.000 personnes, cela montre que c'est vraiment une opération mise au point dans le but de préserver les vie de ceux qui se retrouvent en mer et vraiment pour Save the Children il semble évident que les autres gouvernements européens et l'Union européenne via son programme Frontex de contrôle des frontières devraient aussi fournier un soutien à cette mission, devraient lui fournir des fonds et toutes les ressources nécessaires dans le but de garantir que Mare Nostrum se poursuive et que ses opérations puissent être renforcées".
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L'opération "Mare Nostrum", est cependant controversée chez les partenaires européens de l'Italie qui l'accusent d'encourager les migrants, mais qui a permis un large progrès humanitaire.
Cette frilosité des Etats-Membres tranche avec les engagement de l'UE, selon Jean-Philippe Dedieu, chercheur spécialiste des migrations à l'EHESS, notamment en matière de droits d'accueil de réfugiés, face aux crises humanitaires et politiques sévères que connaissent la Syrie, l’Érythrée, l'Egypte ou encore la Somalie, que fuient ces migrants.
21/07/2014
Libye : Retour sur les évèvements de dimanche à Tripoli - Attentes des résultats des élections
Libye: violents combats entre milices à l'aéroport de Tripoli
par RFI
L'intérieur d'un terminal endommagé de l'aéroport de Tripoli après un bombardement, le 17 juillet 2014.REUTERS/Hani Amara
En Libye, l'aéroport de Tripoli subit à nouveau des combats entre milices rivales. Dimanche matin, des affrontements violents à l'arme lourde ont provoqué d'épaisses colonnes de fumée au-dessus de l'aéroport. Après une accalmie de quelques jours, ces combats entre milices rivales, qui ont éclaté il y a une semaine, ont donc repris dans la périphérie de la capitale libyenne. En une semaine, les violences autour de l'aéroport ont fait au moins 47 morts et 120 blessés.
Aucun bilan de victime officiel n'a pour l'instant été communiqué, mais les habitants du quartier déplorent au moins un mort, deux selon d'autres sources, tué(s) dans la chute d'une roquette sur sa maison. Les obus de mortier et les roquettes pleuvent sur la ville.
Selon les témoins, il s'agit de l'attaque la plus violente depuis le début des affrontements à Tripoli, il y a une semaine.
Selon les témoins, il s'agit de l'attaque la plus violente depuis le début des affrontements à Tripoli, il y a une semaine.
Les milices de Zintan auraient riposté à une attaque menée par les brigades rivales de la ville de Misrata, qui se trouve à 200 kilomètres à l'est de la capitale, selon un responsable de la sécurité de l'aéroport. D'autres groupes islamistes auraient rejoint les rangs des milices de Misrata.
Plusieurs avions ont été touchés par les tirs et au moins un a pris feu, un appareil de la compagnie nationale Libyan Airlines. Selon des correspondants sur place, les combats se poursuivaient dans la matinée, sur la route de l'aéroport.
Les autorités incapables d'assurer la sécurité
L'aéroport de Tripoli est fermé depuis une semaine. Dimanche 13 juillet, des combats y avaient éclaté entre ces mêmes groupes armés. Une alliance de milices islamistes, dont les brigades de Misrata, avaient attaqué la zone dans le but d'en chasser les milices de Zintan qui contrôlent l'aéroport depuis 2011, ainsi que de nombreux sites militaires et civils du sud de la capitale.
En l'absence de contrôle des autorités, la sécurité de la plupart des villes de Libye est assurée par différentes milices.
Les Brigades de Zintan s'opposent régulièrement aux milices islamistes de l'est du pays. Après une accalmie, les combats avaient déjà repris sporadiquement vendredi, alors que le Conseil local de Tripoli avait annoncé jeudi soir avoir obtenu des deux camps un accord de cessez-le-feu.
La mission des Nations unies en Libye a annoncé depuis le départ temporaire de son personnel du pays pour raisons de sécurité. De son côté, le gouvernement libyen a lancé un appel à un renforcement de l'aide internationale au pays.
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Attentes des résultats des législatives
Ces combats révèle une féroce lutte d'influence faisant craindre aux observateurs du conflit une plongée dans la guerre civile, d'autant plus que ce lundi est attendue la proclamation des résultats des législatives du 25 juin par la Haute commission électorale.
Diverses sources s'inquiètent d'un faible taux d'abstention mais aussi d'un éventuel faible score des islamistes, ce qui expliquerait leur volonté de s'illustrer sur le terrain armé.
Reprise des combats au Soudan du Sud :
Dernier article sur le sujet :
Soudan du Sud: les rebelles de Riek Machar brisent le cessez-le-feu
par RFI
Un rebelle sud-soudanais près de son arme, le 15 février 2014.REUTERS/Goran Tomasevic
Le cessez-le-feu au Soudan du Sud a été rompu dimanche : les rebelles sud-soudanais de Riek Machar ont lancé une nouvelle offensive dans le nord-est du pays, dénoncée par l'ONU comme une « claire violation » de l'accord signé le 9 mai dernier. Selon les Nations unies, il s'agit de la « plus grave reprise des hostilités » depuis deux mois.
Les forces du chef rebelle Riek Machar ont annoncé avoir repris dans la matinée de dimanche la localité de Nasir, dans l'Etat du Haut-Nil, leur ancien quartier général. Une ville située à environ 500 km au nord de la capitale Juba, près de la frontière éthiopienne. L'armée régulière sud-soudanaise s'était emparée de Nasir en mai.
Mais le porte-parole de l'armée gouvernementale, Philip Aguer, a rapporté dimanche que les combats avaient repris à Nasir et étaient toujours en cours en fin d'après-midi. Ils accusent les rebelles d'être à l'origine des combats et d'enrôler de force des civils pour qu'ils combattent à leurs côtés.
La guerre civile au Soudan du Sud dure depuis décembre 2013, mais les combats avaient baissé d'intensité depuis mai, la saison des pluies rendant les routes impraticables. Les mouvements de troupes et de matériel s'en sont trouvés limités.
« Légitime défense », pour le camp de Machar
La Minuss, la mission de l'ONU au Soudan du Sud a confirmé que l'offensive a été lancée par les rebelles. Son directeur par intérim rapporte que les groupes armés sont composés essentiellement de jeunes et de déserteurs de l'armée nationale, la SPLA.
Le porte-parole du camp des rebelles de Riek Machar, a répondu que ses forces ont agi en « état de légitime défense », après plusieurs tentatives de l'armée pour arrêter un de leurs chef.
Cette attaque est intervenue alors que les deux parties étaient en passe de reprendre des pourparlers de paix à Addis Abeba, suspendus depuis des semaines. L'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), organisation est-africaine médiatrice dans le conflit, avait de plus envoyé des observateurs chargés de vérifier la cessation des hostilités...
Depuis décembre, ces combats répétés, dans plusieurs Etats du pays, ont faits des dizaines de milliers de morts et un million et demi de déplacés.
Alerte pour la Somalie
Extrait de mon entretien avec Renaud Douci de Solidarités International :
Cris d’alarme des ONG: la Somalie au bord de la famine
par RFI
En 2011 déjà, près de 250 000 personnes sont mortes victimes de la famine en Somalie.Jacky Ghossein-The Sydney Morning Herald/Fairfax Media via Getty
Un groupe de 19 ONG sonnent à nouveau l'alerte concernant l'insécurité alimentaire en Somalie : trois ans après une terrible famine qui fit plus de 250 000 morts, seule une aide urgente peut éviter une nouvelle catastrophe liée à la sécheresse, mais les fonds manquent. Les ONG « appellent à une aide urgente et prolongée sur la période des trois à six mois prochains pour éviter une répétition de la catastrophe de 2011 ».
La saison des pluies a été encore une fois extrêmement pauvre.
18/07/2014
Mon dernier papier sur la Tunisie
ALGÉRIE AQMI
Publié le • Modifié le
Tunisie: qui sont les jihadistes auteurs de l’attaque de mercredi
par RFI
L’attaque de mercredi 16 juillet est la plus meurtrière de l’histoire de l’armée tunisienne : quatorze soldats ont été tués dans un assaut terroriste dans la région du mont Chaambi, vingt-cinq autres ont été blessés. Le président a déclaré un deuil national de trois jours.
La région est régulièrement visée par les jihadistes actifs en Tunisie, à la frontière algérienne. Le point sur ce groupe islamiste.
Le Colonel-Major Souheil Chmengui, responsable des opérations terrestres a précisé que l'un des membres du groupe terroriste a été abattu, un Tunisien. Des Algériens figureraient aussi parmi les assaillants. Les forces de l’ordre poursuivent toujours les autres attaquants mais leur nombre exact ne serait pas encore connu.
L’armée tunisienne mène officiellement des opérations contre ces jihadistes dans la région du Mont Chaambi depuis fin 2012. La région a même été déclarée « zone militaire fermée », fin juillet 2013, après une attaque qui avait fait huit morts parmi des soldats. Cela n'a pas empêché l'attaque, il y deux mois, de la résidence privée du ministre de l’Intérieur tunisien à Kasserine. Quatre soldats avaient alors été tués.
La question de l’impuissance de l’armée contre ces jihadistes se pose de nouveau. Selon les autorités, toutes ces attaques sont le fait du même groupe de combattants jihadistes, la brigade d'Okba Ibn Nafaa. Cette dernière circulerait dans toute la région, proche de la frontière algérienne et peut-être même du côté algérien.
Six opérations terroristes désamorcées
Actif depuis la révolution qui a renversé l’ancien président Ben Ali, en 2011, le groupe est accusé de liens avec Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique). Aqmi a de plus revendiqué l’attentat contre le domicile du ministre de l’Intérieur de mai dernier. Les militants du groupe auraient reçu des armes et formations de jihadistes algériens proches de l'émir en chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, selon les experts.
Lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre tunisien de la Défense, jeudi 17 juillet au soir, le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a défendu la stratégie actuelle. Il a affirmé que six opérations terroristes planifiées avaient pu être évitées depuis le début du ramadan.
Le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a aussi appelé les députés de l'Assemblée nationale constituante (ANC), lors de sa conférence de presse, tenue jeudi 17 juillet, à accélérer l'adoption de la loi anti-terrorisme qui permettra de lutter contre ce phénomène, un projet de loi qui fait polémique en Tunisie. Ben Jeddou a, en outre, demandé les citoyens à coopérer avec les forces sécuritaires en transmettant toute information en relation avec les opérations terroristes.
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