Journalist at RFI (ex-DW, BBC, CBC, F24...), writer (on art, music, street art...), I work in radio, podcasting, online, on films.
As a writer, I'm a contributor to the New Arab, Art UK, Byline Times, the i paper...
Born in Paris, I was also based in Prague, Miami, London, Nairobi (covering East Africa), Bangui, and in Bristol, UK. I also reported from Italy, Germany, Haiti, Tunisia, Liberia, Senegal, India, Mexico, Iraq, South Africa...
This blog is to share my work and cultural discoveries.
Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution catholique placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées, et Petit Piment en profite pour s’évader avec des jumeaux à la brutalité légendaire, abandonnant ainsi son meilleur ami, qui refuse de le suivre. Il s’adonne alors, avec son clan, à toutes sortes de larcins, jusqu’à ce que les habitants décident de nettoyer leur zone d’action. Petit Piment trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaîté quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services. Mais le maire de Pointe-Noire décide d’une nouvelle intervention énergique contre la prostitution. C’en est trop. Petit Piment perd la tête. De bonnes âmes cherchent à le soigner (médecine, psychanalyse, magie ou sorcellerie), mais l’apparente maladie mentale ne lui fait pas perdre le nord : il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.
140 x 205 mm - 288 pages 9782021125092 18.5€
Date de sortie: 20/08/2015
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Alain Mabanckou
Né en 1966 au Congo, Alain Mabanckou est l’auteur de plusieurs romans, dont Mémoires de porc-épic (Seuil, 2006) pour lequel il a reçu le prix Renaudot. Il partage sa vie entre les États-Unis (où il enseigne la littérature francophone) et la France.
Culturellement, en ce moment, le Congo est partout et surtout le Congo m'appelle... Il me suit. Kinshasa, je sais que tu m'attends...
Pendant ce temps à Paris, se prépare une immense exposition sur l'art contemporain de RDC :
BEAUTÉ CONGO 1926-2015 CONGO KITOKO
11 juillet-15 novembre 2015 Commissaire général André Magnin
Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.
La peinture moderne au Congo dans les années 1920 Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de découvrir la diversité et la vivacité de la scène artistique de ce pays.
Les artistes précurseurs
Dès la fin des années 1920, alors que le Congo est encore une colonie belge, les artistes « précurseurs » Albert et Antoinette Lubaki et Djilatendo livrent les premières oeuvres sur papier connues, écrivant ainsi les prémices de l’histoire de l’art moderne congolais. Souvent figuratives, parfois abstraites, leurs oeuvres traitent avec poésie de thèmes liés à la nature, à la vie quotidienne, aux fables locales et aux rêves. Après la Seconde Guerre mondiale, le Français Pierre Romain-Desfossés s’installe à Élisabethville et fonde l’Atelier du Hangar. Au sein de cette école de peinture qui restera ouverte jusqu’à la mort de son créateur en 1954, les artistes Bela Sara, Mwenze Kibwanga et Pili Pili Mulongoy apprennent à laisser libre cours à leur imagination et créent, dans des styles propres d’une étonnante inventivité, des oeuvres lumineuses et jubilatoires.
Les artistes populaires
Vingt ans plus tard, l’exposition Art partout présentée à Kinshasa (1978) révèle au grand public de nombreux artistes se proclamant « artistes populaires ». Fascinés par l’environnement urbain et soucieux de la mémoire collective, Chéri Samba, Chéri Chérin et Moke produisent une nouvelle forme de peinture figurative s’inspirant d’événements quotidiens, politiques et sociaux, dans laquelle toute la population se reconnaît. Papa Mfumu’eto a lui aussi exploré la vie quotidienne et les combats ordinaires dans ses créations prolifiques de bande dessinée dont la diffusion a connu un franc succès à Kinshasa dans les années 1990. Un courant que perpétuent aujourd’hui de jeunes artistes connectés à l’actualité mondiale comme J.-P. Mika ou Monsengo Shula.
À partir des années 1980 À partir des années 1980, des sculpteurs inventifs comme Bodys Isek Kingelez et Rigobert Nimi repensent quant à eux la cohésion sociale dans des maquettes architecturales de villes rêvées et utopiques ou d’usines robotisées. L’art est pour eux un vecteur de renouveau individuel qui participe de l’avenir meilleur du collectif.
Au début des années 2000 Au début des années 2000, une nouvelle génération d’artistes s’affranchit des principes de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Les membres fondateurs du collectif Eza Possibles, Pathy Tshindele et Kura Shomali, affirment ainsi la vitalité de la création contemporaine et surprennent avec leurs peintures, leurs collages et leur esprit critique.
La photographie Illustrant le dynamisme de la vie à Kinshasa après l’indépendance du Congo, le travail de photographes tels que Jean Depara et Ambroise Ngaimoko du Studio 3Z est également présenté dans l’exposition. Photographe attitré du célèbre musicien Franco, Jean Depara est le reporter de l’extravagance des fêtes et des nuits kinoises dans les années 1950 et 1960. Ambroise Ngaimoko se concentre quant à lui sur le monde de la Sape (la Société des ambianceurs et des personnes élégantes) et du culturisme, et capture l’allure et l’énergie de la jeunesse kinoise dans les années 1970.
La musique, Le jazz, la soul, le rap et la dance music Le dynamisme artistique du Congo tient également beaucoup à l’omniprésence de la musique dans la vie urbaine. L’industrie musicale congolaise s’est développée durant l’âge d’or de la rumba au début des années 1950 mais, si elle a eu une grande influence dans l’Afrique Subsaharienne, cette musique urbaine est presque inconnue sur d’autres continents. Facette essentielle de l’esprit créatif du Congo, elle est tour à tour jazz, soul, rap et dance music populaire, et ponctuera l’exposition en des moments clefs, comme dans un dialogue avec les oeuvres d’art. Les visiteurs seront notamment invités à écouter la sélection musicale de Vincent Kenis (Crammed Discs) compilée en collaboration avec Césarine Boyla : des chansons du grand Franco et de son groupe OK Jazz, la douce voix de Tabu Ley Rochereau, l’émouvant Mbilia Bel, Papa Wemba le sapeur et l’éclectique Trio Madjesi. Le duo présentera également Ndule Ya Kala, son documentaire inédit composé d’une série d’interviews spontanées de figures qui ont joué un rôle direct ou indirect sur la scène musicale de Kinshasa dans les années 1960.
Engagement de la Fondation Cartier envers l’art contemporain Témoignage de l’engagement de la Fondation Cartier envers l’art contemporain africain, Beauté Congo – 1926- 2015 – Congo Kitoko s’inscrit dans la continuité de précédentes expositions de la Fondation ayant accueilli des artistes congolais notamment les expositions individuelles Bodys Isek Kingelez (1999) et J’aime Chéri Samba (2004) ainsi que les expositions collectives Un Art populaire (2001) et Histoires de voir, Show and Tell (2012).
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Entretien avec le commissaire d'exposition, André Magnin :
90 Ans d’art moderne et contemporain au Congo par André Magnin
Cette exposition est le fruit du hasard et de la nécessité. Le hasard des contacts entre des hommes, des Congolais et des Européens, séparés par leurs racines, leur culture, et la nécessité d’en suivre le fil tout au long d’une histoire de quatre-vingt-dix ans pour présenter ce qu’ils ont produit : cette somme d’œuvres magistrales, demeurées inconnues pour la plupart, qui témoignent de l’ardeur artistique du Congo, ignorée jusqu’ici. Plusieurs rencontres ont compté pour que soit visible aujourd’hui ce monument artistique. Protagoniste de la dernière en date, bénéficiaire du savoir et des expériences de celles qui ont précédé, je me dois de rendre compte de leurs circonstances et de l’aventure qui, à leur suite, m’a amené à la découverte des profondeurs de l’art congolais. Je prends ici le rôle du rassembleur, à la fois des œuvres et de leur histoire, sans esquiver la passion personnelle qui me le fait tenir. Henri Michaux disait que « toute une vie ne suffit pas pour désapprendre ce que, naïf, soumis, [nous nous sommes] laissé mettre dans la tête » (Henri Michaux,Poteaux d’angle, Gallimard, Paris, 1981.) Ces mots résument les raisons impérieuses qui m’ont poussé à aller vers les artistes et à « laisser entrer en moi la beauté polyphonique du monde ».
Les expositions Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 20h Nocturne le mardi jusqu’à 22h. Tous les jours à 18h visite guidée de l'exposition avec le billet d'entrée. Dans la limite des places disponibles. Fermeture de la billetterie 30 minutes avant.
Avec Alex Descas, Ayo (Haïti/France/Norvège, 2014, 2h08mn) Jeudi 25 juin 2015 à 22h55
Meurtre à Pacot Avec Meurtre à Pacot, Raoul Peck signe un huis clos implacable sur la lutte des classes, dans les ruines du tremblement de
terre en Haïti.
Port-au-Prince, peu de temps après le séisme du 12 janvier
2010. Dans le quartier chic de Pacot, un couple de
bourgeois aisé campe dans ce qui reste de sa luxueuse
villa, en partie en ruines. Pour tenter d’éviter la démolition,
l’homme décide de louer le premier étage, encore
habitable. Avec ses bagages, son chauffeur, son 4x4 et
son autosatisfaction, Alex, un «humanitaire», amène aussi
sa maîtresse haïtienne, Andrémise, une jeune femme affranchie,
bien décidée à échapper au désastre ambiant
par le seul moyen dont elle dispose : son corps. Entre les
anciens et les nouveaux maîtres de la maison, la tension
s’installe d’emblée. Il y a aussi l’évocation du «petit», un
enfant pauvre que le couple avait adopté, mais qui est
toujours porté disparu sous les décombres...
Andrémise affirme avec insolence son appétit de vivre,
sa sexualité et sa liberté face aux trois personnages qui
l’entourent, chacun enfermé dans ses chimères : la femme
inconsolable (à laquelle la chanteuse Ayo insuffle une
part de mystère), qui pleure sur elle-même plus que sur
les innombrables victimes du séisme, le mari, qui cache
son humiliation derrière un froid détachement, le «blanc»
qui prétend «aider» quand il vient seulement profiter de la
misère d’Haïti. Elle va ainsi les pousser dans leurs derniers
retranchements.
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Un extrait:
Raoul Peck
Scénariste, réalisateur et producteur, Raoul Peck est né en Haïti, et a grandi entre le
Congo, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis. Il a créé une œuvre riche et variée,
que ce soit en documentaire, de Lumumba, la Mort du Prophète (1990) à Assistance
Mortelle (2013), en fiction avec L’Homme sur les Quais (Sélection officielle, Cannes
1993), Lumumba (Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2000), ou encore Moloch Tropical
(2009, présenté à la Berlinale et au Festival international du film de Toronto).
En 2005, il produit et réalise Sometimes in April pour HBO (Berlinale 2005), premier
film sur le génocide rwandais à être tourné sur place.
Après avoir tourné des mini-séries (L’Affaire Villemin et L’école du Pouvoir) notamment
pour ARTE, il réalise en 2014 Meurtre à Pacot (présenté au Festival international
du film de Toronto).
Raoul Peck a reçu le Prix Irene Diamond de Human Rights Watch, pour l’ensemble de
son travail en faveur des Droits Humains. Il a par ailleurs été Ministre de la Culture de
la République d’Haïti, et a été nommé en janvier 2010 Président du Conseil d’administration
de l’école Nationale Supérieure des Métiers de l'Image et du Son (La Fémis).
After the terrible January 2010 earthquake in Port-au-Prince, an intellectual bourgeois couple struggles to reinvent a life amid the rubbles of their luxurious home.
Needing money to survive, the couple decides to rent the remaining habitable part of the villa to “Alex”, a high-level foreign relief worker. He brings with him in the house, Andrémise, an ambitious 17 years old Haitian girl of modest background. Now the couple, strained by the loss of their social position, their ideals, their dreams and desires must face this toxic intrusion.
Haitian born fllmmaker Raoul Peck takes us on a 2 year journey inside the challenging contradictory and colossal rebuilding efforts in post-earthquake Haiti.
Through its provocative and radical point of view, the film dives headlong into the complexity of the reconstruction process and the practice and impact of worldwide humanitarian and development aid, revealing in the most disturbing way, the extent of a general failure. This crushing fact based documentary film leads to the only plausible outcome: immediate stop of current aid policies and practice.
Brooklyn-born artist Jean-Michel Basquiat filled numerous notebooks with poetry fragments, wordplay, sketches, and personal observations ranging from street life and popular culture to themes of race, class, and world history. The first major exhibition of the artist's notebooks, Basquiat: The Unknown Notebooks features 160 pages of these rarely seen documents, along with related works on paper and large-scale paintings.
A self-taught artist with encyclopedic and cross-cultural interests, Basquiat was influenced by comics, advertising, children's sketches, Pop art, hip-hop, politics, and everyday life. Basquiat: The Unknown Notebooks emphasizes the distinct interplay of text and images in Basquiat’s art, providing unprecedented insight into the importance of writing in the artist’s process. The notebook pages on display contain early renderings of iconic imagery—tepees, crowns, skeleton-like figures, and grimacing faces—that also appear throughout his large-scale works, as well as an early drawing related to his series of works titled Famous Negro Athletes.
Basquiat: The Unknown Notebooks is organized by the Brooklyn Museum and is curated by Dieter Buchhart, guest curator, with Tricia Laughlin Bloom, former Associate Curator of Exhibitions, Brooklyn Museum. A fully illustrated catalogue accompanies the exhibition.
Support for this exhibition is provided by the Steven & Alexandra Cohen Foundation and Christie's.
Bristol did inspire me a lot as followers of this blog may have seen. I've met wonderful artists in the beautiful and wholehearted city and now all I want is to be the best of myself in return.
My last week there, early June, I had the opportunity to spend time at the Other Art Fair - Bristol, where the painters and artists I met and interviewed were in an other dimension compared to who I met in dozens of FIACs in Paris and Frieze Art Fair in London. Warm, sharing ideas, having time to talk about their work and the art world in general, they were a true inspiration!
Today I painted my first watercolours thanks to the beautiful memories of paintings from Emma Davis and Abigail McDougall, and also inspired by my friend Anne Cazaubon (see http://www.annecazaubonart.com/).
Voici aussi un extrait d'un article de Télérama sur son prochain album :
http://www.telerama.fr/musique/regardez-un-premier-clip-extrait-du-nouveau-disque-de-tiken-jah-fakoly,128228.php En septembre prochain, Tiken Jah Fakoly publieraRacines, un album hommage à l’âge d’or du reggae jamaïcain. Un disque exclusivement composé de standards de Bob Marley, Buju Banton, Burning Spear, Peter Tosh… réarrangés « à l’africaine ». Quelques figures légendaires – et tutélaires – ont pris part à l’enregistrement, croisant leur voix avec celle du chanteur ivoirien. Parmi eux, Ken Boothe, alias Mr Rocksteady, interprète d’exception, cinquante ans de carrière au compteur. Ensemble, ils reprennent Is it Because I’m Black ?l’une des premières (et magnifique) chansons soul sur l’identité afro-américaine, écrite en 1968 par Syl Johnson, soul-bluesman du Mississippi. Un choix évident pour Tiken Jah Fakoly. Et pas seulement parce que Ken Boothe en enregistra une version reggae cuivrée en 1974 : « C’est une chanson sur les préjugés qui parle pour moi et pour tous les Noirs victimes du racisme à travers le monde. Elle aurait du servir de bande-son à tous les reportages télévisés sur les émeutes raciales de Ferguson et de Baltimore. » Ken Boothe ne connaissait pas Tiken Jah Fakoly. Ils se sont rencontrés à Kingston quelques jours avant l’enregistrement au studio Tuff Gong de Bob Marley. En deux prises l’affaire était pliée. Ne restait plus qu’à greffer sur le duo vocal les instruments traditionnels africains qui donnent une couleur inédite à cette intemporelle complainte. --
Avec un album sorti en février, Citizen Zombie, le Pop Group revient avec un son toujours aussi percutant que sur son dernier, Where There’s A Will… sorti en 1980 ! Ces pionniers du post punk britannique n’ont pourtant pas disparu pendant tout ce temps, et ont surtout inspiré tous les musiciens de Bristol pendant les décennies qui les ont suivi. Le groupe est en tournée et passe par Paris le 20 juin au Social Club. Retour sur le parcours d’une musique qui a marqué les esprits.
Il fut un temps où Mark Stewart, le leader du Pop Group, était le colocataire de Tricky à Bristol, à la fin des années 1980s, c’est même avec lui que le musicien de génie à découvert l’une de ses chanteuses de prédilection, la sublime et ultra talentueuse Martina Topley Bird. Mais il n’a pas influencé que Tricky à Bristol, tout le monde le connaît, et il a partagé de nombreux soirs les platines avec Daddy G, ou Grant Marshall, l’un des DJ les plus connus de Bristol, alors membre du collectif The Wild Bunch et depuis de Massive Attack.
Le Pop Group, à l’origine des débuts musicaux de Bristol
Mark Stewart a fondé le Pop Group en 1977 avec le guitariste et multi instrumentiste Gareth Sager, le batteur Bruce Smith, et les bassistes Dan Catsis, John Waddington et Simon Underwood. Les deux derniers ont depuis quitté le groupe. « Bristol est une petite ville », raconte Mark que j’ai joint lors du passage en concert à Londres. « La plupart des musiciens qui travaillent encore dans la ville sont des amis de longues dates, nous avons fait nos armes dans les mêmes clubs. Nous avons gardé contact. Moi, depuis les années 1981/82 et la fin du Pop Group, j’ai eu des projets solo, j’ai croisé Björk, Nine Inch Nails, Massive Attack ».
Et tous lui disent régulièrement que la musique du Pop Group a été une inspiration pour eux, son énergie, ses paroles radicales, son héritage punk. Et c’est ainsi que récemment est venue l’idée de ressortir certains morceaux. Mais les membres du groupe décident qu’il est important de produire de nouveaux titres. « Je vivais à Berlin à cette époque et en 2010 le festival All Tomorrow’s Party avait choisi le réalisateur de la série américaine The Simpson, Matt Groening, comme curateur. Il a voulu inviter aussi bien Iggy Pop que moi et nous a demandé de reformer nos groupes ! Ce fut une véritable explosion volcanique ! ».
Une rébellion libératrice menée depuis les années Thatcher
L’expression convient bien à Mark Stewart. Doté d’une énergie sans borne, d’un talent d’orateur, d’un humour très West Country, et d’une voix puissante, il a toujours cru dans le pouvoir débridé de la musique, dans son caractère libérateur et rebelle. « Sans le mouvement punk, des gens comme moi auraient passé leur vie dans une usine », insiste Mark Stewart.
Les membres de son groupe et ses collaborateurs ont en effet fait leurs armes dans la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher, aux heures noires de la récession, « et cette musique nous a donné une confiance folle », ajoute-t-il, « le punk fut une véritable révolution, une sorte de ‘prise de la Bastille’ culturelle, qui nous a permis d’ouvrir les frontières de notre créativité, de remettre en question l’essentiel, aussi bien la politique que nos relations personnelles. Les Clash, les Sex Pistols, le slogan ‘No Future’, ils étaient brillants et avaient une colère qui devenait une énergie positive ». Le Pop Group, tout comme ses idoles punk avant lui, s’engage alors politiquement, dans ses paroles mais aussi dans ses concerts, inspiré par série de live nommée Rock Against Racism, lancée en 1976 par plusieurs groupes punk.
Citizen Zombie
Pour leur dernier album, le groupe a voulu un titre qui reflète leurs opinions. « Citizen Zombie est une déclaration sur notre civilisation à un tournant technologique, où les citoyens sont désormais plus enfermés dans leur cage digitale que libérés par les nouvelles technologies », explique Mark. « Et nous souffrons tous de la distraction constante qu’est devenue l’obsession de la consommation. Je vis mon travail de compositeur comme celui d’un journaliste, pour moi il est important de regarder le monde en face et de s’interroger pour aider les autres à faire de même ». Le dernier clip pour le titre ‘Mad Truth’, réalisé par l’actrice et réalisatrice italienne Asia Argento, témoigne de cette énergie.
L’album, « Citizen Zombie » est de ce point de vue un des meilleurs du groupe. Même énergie, même son post punk, mais contemporain, enduit de paroles coup de point comme dans le titre ‘Nations’, sur nos nations modernes et ses citoyens, concluant : ‘We’re all addicted to something / Money / Sex / Television / Paranoia / Notoriety’. « Nous sommes tous dépendant à quelque chose… ». Et il s’agit de s’en libérer, en musique !
Sudan has been supplying weapons to South Sudanese rebels,
according to a report by Conflict Armament Research (CAR) released
earlier this month. Meanwhile, in northern Kenya, Sudanese guns have
been found among pastoralists.
While Sudan has been the main source of arms and ammunitions in east Africa for decades, the latest report from the Conflict Armament Research Group may add to concerns in the region.
Dossier: Independence for South Sudan
It shows that weapons and ammunition captured by pro-government
forces from opposition forces in Jonglei state late last year had come
from neighbouring Sudan.
For Claudio Gramizzi, the group's main expert, the report proves the
weapons are falling in the hands of south Sudanese rebels. But they also
end up further away, in northern Kenya, for instance, and in the
Central African Republic.
In Northern Kenya Turkana North MP Christopher Nakuleu claimed this week that a flow of guns are coming into the country from South Sudan,
most of them of made in Sudan. The arms have been used by different
tribes in pastoralists' groups, fueling more violence in a dry, poor
region.
It is unclear whether Khartoum is deliberately supplying rebels. But
for Roland Marchal, French senior researcher on central and east Africa,
there will be no end to the trade without a political solution to the
conflict.
The surge of Sudanese arms in east and central Africa might therefore
worsen the weak political response to the ongoing conflict in South
Sudan, with the looming danger of increasingly affecting the entire
region.
Face to face with a very ugly transgressive leisure Enough poverty is not only obscene but nausea-inducing This evolved into the shit-on-the-wall blanket protests And much worshipped horror tropes of their fore bearers / split personalities Decades of deceptions / American gods/infringe/or go beyond/the boundaries of a moral principle The taboo diseased Long before any of these things became famous You better believe it Scandalocity Twisted logic Hell is empty Occluded from the delusions of time The mirror of this text Denial of service attack The real madness Deranged victims of gruesome consumerism Conveniently blamed on your psychotic other half Maybe nothing surprises us anymore? Maybe nothing is sacred? The disappointed voyeur More suburban numbness More existential boredom The zombification of society Is often the implication of society The cross contamination Of invisible positives Predate fascination Defiant Dark The other Wholesale lies Out of the shadows Barbarians at the gates Transgress the 21st century Robbed of its vividness Multiples auto bots Physically non-violent forms What brand of truth is yours? No new freedom Trash-aesthetics Choose a fucking big television Choose a starter home Choose your friends Choose leisurewear and fucking matching luggage Nations of couch potatoes Chained to their TV screens In the ultimate gameshow ‘Welcome to the rain’ Crash, slash, become possible Exchange strange currencies Processed world Your lifestyle is on trial Project Phoenix Remote viewing Montauk boys This message will self-destruct in ten seconds Crash palace Pay the rent - boy Trash mansion morality invented The transgression of internally invented ideals The raging illnesses of our age Transgress or act against the system Power cut Each is a resignation Vote apathy No disruption of the status quo Critical mass is a syntactic distinction A maddening cut up of historical reason Or aggravated desensitization Of other devices Choice Sin Paralysis Of synthetic diminished pleasures The addiction doesn’t But the addiction is Part of the ride We’re all addicted to something Money Sex Television Paranoia Notoriety Corporate crime I was contextualised in relation to these things
This message will self-destruct in ten seconds -- 'NATIONS' is taken from album Citizen Zombie, released in February of 2015 gaining widespread praise, including album of the week slots in both the Independent and Scotsman, as well as ‘album of the day’ at BBC 6Music.
Produced by the much-acclaimed Paul Epworth, a long-time fan of The Pop Group, the 11-track album features original members Mark Stewart (lyrics / vocals), Gareth Sager (guitar) Dan Catsis (bass), and Bruce Smith (drums).
“Lament for broken dreams and haunted dancefloors” 4/5 Mojo
“A glorious monstrosity of industrial dub and panicky pop” 18/20 Crack
“It’s heartening to know they’re still out there” 4/5 ‘Album Of The Week’ Independent
“Citizen Zombie exists to be played loud and liberating” 4/5 ‘Album Of The Week’ Scotsman
“This thing sounds massive, front to back. The defiant and inventive British band meets the modern era head-on” NPR.org
“They paved the way for Fugazi's politicized dissonance, Massive Attack and Nine Inch Nails' larger-than-life soundscapes, and the dancefloor-friendly art-rock moves of contemporary bands like Yeah Yeah Yeahs and Liars.” Rollingstone.com 2014
LIVE DATES
Feb 22nd Newcastle UK – BBC6 Music Festival (SOLD OUT) Feb 23rd London UK – Rough Trade East Mar 1st Tokyo JP – Liquid Rooms (SOLD OUT) Mar 5th Adelaide AUS – Adelaide Festival Mar 6th Sydney AUS – The Factory Theatre Mar 7th Melbourne AUS – The Corner Hotel Mar 10th Los Angeles CA – Echoplex Mar 11th San Francisco CA – Great American Music Hall Mar 12th Seattle WA – Neumos Crystal Ball Reading Room Mar 13th Chicago IL – Levitation Festival, Thalia Hall Mar 14th Toronto ON – Lee’s Palace Mar 16th Brooklyn NY – Rough Trade Mar 17th New York NY – Bowery Ballroom Mar 19th – 22nd Austin TX - SXSW
May 5th – Brighton UK – The Haunt May 6th – Norwich UK – Arts Centre May 8th – London UK – The Dome, Tufnell Park May 9th – Sheffield UK – Plug May 10th – Glasgow UK – CCA Arts Centre May 11th – Liverpool UK – The Kazimier May 16th – Aaurhus DK – Pop Revo Festival May 29th – Aalst BEL – Netwerk Centre May 30th – Porto PRT – Serralves Festival June 12th – Birmingham UK – Supersonic Festival June 19th – Hilvarenbeek NL – Best Kept Secret Festival June 20th – Paris, FR – Social Club June 21st – Ramsgate UK – Ramsgate Music Hall June 26th – Bristol UK – Exchange June 27-29 – Glastonbury UK – Glastonbury Festival