Journalist at RFI (ex-DW, BBC, CBC, F24...), writer (on art, music, street art...), I work in radio, podcasting, online, on films.
As a writer, I'm a contributor to the New Arab, Art UK, Byline Times, the i paper...
Born in Paris, I was also based in Prague, Miami, London, Nairobi (covering East Africa), Bangui, and in Bristol, UK. I also reported from Italy, Germany, Haiti, Tunisia, Liberia, Senegal, India, Mexico, Iraq, South Africa...
This blog is to share my work and cultural discoveries.
It's been a dramatic year for our world, with the escalation of the war in Syria touching so many thousands of civilians, and with our evil politics in Europe / America (Brexit, Trump)... But let's never forget to look at the "collateral beauty" !
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Every year, every event is a challenge to overcome - or a lesson to learn. Let's concentrate on what we've learnt, on our emotions, on being real and authentic - and let's share more, connect, remember, take care of each other in our ever violent world. Violence is born out of indifference. If we care, if we act with solidarity, the best of ourselves manifest. It's as simple as that.
For myself, 2016 has been an extraordinary year. I spent most of the first half finishing my book (on the legendary band Massive Attack and their birthplace: Bristol, England) - and working with charities helping refugees. I travelled to Calais, to see the informal refugee camps in the North of my own country, the so-called 'Jungle', and to report about these people's journey and immense challenges... I helped organise a march for refugees in Paris then travelled to Northern Iraq, in Kurdistan to interview doctors helping displaced people around Mosul and Erbil.
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The second half of the year was the part of the blessings: I finished my text about Bristol, I spent some time in Sicily, meeting up with artists as well as farmers on the market of Trapani and fishermen... My book was finally out in October and I got to spread my message about the power of music and art to change ourselves and our world. I don't think I could be prouder of anything.
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In 2016, I also spent weeks in Bristol, obviously, in London too, went back to Milan, Italy, travelling for the sake of art, met extraordinary people, realized my most precious dream, learn so much about the world but also about myself and travelled for the first time to Northern Ireland to wrap up the year, writing about politics, post-conflict changes and, of course, art.
I want to thank you, 2016, for the beauty, the gifts, lessons and challenges you put on my road. Even the evil, strange haters, even the moments of misunderstanding. They were finally overcome.
Now, I'm just hoping 2017 would be as sweet to those in terrible pain as 2016 was to me.
Here is my choice of song for my resolution for 2017...
Björk - 'New World'
Train-whistles, a sweet clementine
Blueberries, dancers in line
Cobwebs, a bakery sign
Ooooh - a sweet clementine
Ooooh - dancers in line
Ooooh ...
If living is seeing
I'm holding my breath
In wonder - I wonder
What happens next?
A new world, a new day to see
I'm softly walking on air
Halfway to heaven from here
Sunlight unfolds in my hair
Ooooh - I'm walking on air
Ooooh - to heaven from here
Ooooh ...
If living is seeing
I'm holding my breath
In wonder - I wonder
What happens next?
A new world, a new day to see
Ses visages bleus de femmes mélancoliques ont changé les murs de Belfast. Les ‘Missed Calls’de DMC font partie d'une étude sur la solitude humaine à l'âge des téléphones portables... DMC, alias Dermot McConaghy, ainsi que Faigy, Johnny McKerr (JMK), Kev Largey (KVLR), Joe Caslin ou encore Marian Nooneconnue sous le nom de Friz, font partie de cette nouvelle scène vibrante, qui est apparue au cours de la dernière décennie en Irlande du Nord. Le musée d'Ulster a même organisé en 2011 une exposition montrant le travail de ces artistes de rue. Les murs de Belfast ayant longtemps été utilisés pour exposer des messages politiques et affiches de protestation, ce tournant semble aujourd’hui miraculeux. Et c’est toute la puissance de l’art de rue. Souvenons-nous : dans les années 1960, 70 et 80, les catholiques et les protestants, les féministes et les groupes conservateurs, les mouvements anti-avortement et les « pro-choix » se battaient à coup d’aérosols pour marquer leur territoire. Ces « murals » sont encore visibles dans tout Belfast et au-delà.
Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que même 20 ans après l'accord du Vendredi Saint (le Good Friday Agreement, signé en 1998 - qui a finalement amené la paix après des décennies de conflits entre pro-Londres et indépendantistes), les artistes veuillent s'éloigner de la politique... «Mais en rejetant la politique telle qu'elle était, les artistes font une déclaration politique», pense Adam Turkington, un fan de musique et d’art qui a largement contribué à la récente explosion de ce mouvement artistique. «Ils refusent le récit de l'Orange et du Vert dans ce pays», ces couleurs représentant les deux partis dominants, DUP et Sinn Fein. Métamorphoses bombesques
Adam négocie pour trouver des murs et attirer à Belfast des artistes du monde entier, de Dublin à Rio de Janeiro. Une Soirée Culturelle (‘Culture Night Belfast’) a lieu tous les troisièmes vendredis de septembre, attirant plus de 90.000 personnes chaque année, auxquels de nombreux street artistes participent. Les routes sont fermées pour l'occasion et les rues deviennent piétonnes. Depuis janvier 2016, Adam Turkington organise également des visites de l'art de rue en ville, avec son association Seedhead Arts, qui promène les visiteurs de la rue Hill à la North Street via la rue Talbot et la cathédrale Sainte-Anne.
Cette scèneartistique est désormais si dynamique que Belfast a maintenant un nouvel événement annuel, en octobre, appelé ‘Hit The North’, où la plupart des nouvelles peintures murales sont créées. Des artistes du monde entier viennent y contribuer: les célèbres Bristolians Inkie, Cheba et Andy Council ont déjà été vus à plusieurs reprises, ainsi que le Londonien Dan Kitchener et l’Irlandais Conor Harrington. Le ‘Phoenix de Belfast’ d'Andy est l'un des trésors de la ville. ‘Le Fils de Protagoras’ de l'artiste français MTO montre une colombe de paix frappée par deux flèches dans son cœur, dans la main d'un jeune garçon, au cœur du centre commercial de Belfast, près de North Street.
Un mouvement de plus en plus étendu et profond
En dix ans, l’art de rue s’est ainsi largement diffusé en Irlande du Nord. Au sud de Belfast, les villes de Lurgan et Lisburn sont des foyers pour la culture de rue. Faigy et DMC vivent d’ailleurs à Lurgan. « Le pays a vraiment beaucoup changé au cours des dix dernières années, socialement et artistiquement », déclare DMC. « Maintenant, un nouveau réseau convivial de connexions rend les choses plus intéressantes. Et ce qui rend la région spéciale aujourd'hui, c'est son peuple, son sens de l'humour, une colère qui est devenue une énergie, et non plus son histoire tourmentée ; c'est pourquoi je reste de toute façon ».
À Lisburn, le collectionneur Robert Martin dirige la galerie R-Space, qui a accueilli début novembre une exposition d'estampes de Shepard Fairey, le génie américain de l'art de rue connu sous le nom d'Obey. Gary Rowe, connu sous le nom de Real1, un artiste de rue de Tottenham, à Londres, qui a également vécu en Italie et en Namibie avant de s'installer en Irlande du Nord, a redécoré les murs extérieurs de la galerie avec une magnifique pièce sur Donald Trump – ‘The Great American Nightmare’ – quelques jours avant le jour du scrutin aux États-Unis... Une preuve de plus que – qu’il soit politique ou social, appelant à la paix ou d'afficher des sentiments subjectifs - l'art de rue est un cri sur nos murs et a toujours quelque chose à dire. Et surtout dans les zones récemment sorties de conflits commel’Irlande du Nord.
This wonderful artist shares my mother's birth date !! She's definitely been on my road this year, from Pathway to Paris last December to Hyde Park in July and now... this day. And with her wonderful book, Just Kids. Happy birthday to my two favourite women
La Musique de générique de fin du film Assassin's Creed, est le titre 'He says he needs me' - écrit par 3D et Young Fathers. Film réalisé par Justin Kurzel :
Assassin's Creed Soundtrack -
'He Says He Needs Me'
- by 3D from Massive Attack feat. Young Fathers
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Voir la bande annonce du film :
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Summary:
Through a revolutionary technology that unlocks his genetic memories, Callum Lynch (Michael Fassbender) experiences the adventures of his ancestor, Aguilar, in 15th Century Spain. Callum discovers he is descended from a mysterious secret society, the Assassins, and amasses incredible knowledge and skills to take on the oppressive and powerful Templar organization in the present day.
ASSASSIN’S CREED stars Academy Award® nominee Michael Fassbender (X-Men: Days of Future Past, 12 Years a Slave) and Academy Award winner Marion Cotillard (The Dark Knight Rises, La Vie en Rose).
The film is directed by Justin Kurzel (Snowtown, Macbeth); produced by New Regency, Ubisoft Motion Pictures, DMC Films and Kennedy/Marshall; co-financed by RatPac Entertainment and Alpha Pictures; and distributed by 20th Century Fox. ASSASSIN’S CREED opens in theaters worldwide on December 21st, 2016.
Avec en couverture l'unique et inoubliable génie, David Bowie...
Sur le livre :
Qu’ont en commun le Pont suspendu d’Isambart Brunel, l’acteur Cary Grant, le groupe Massive Attack et l’artiste de rue Banksy ? Ils sont tous originaires de Bristol, une ville moyenne de l’ouest de l’Angleterre. Une ville marquée par une histoire riche et complexe, mais encore jamais racontée ! Marquée par une fortune précoce liée à l’ouverture de l’Angleterre vers l’Amérique, elle devient aussi un des points névralgiques du commerce triangulaire. C’est justement cette histoire qui va nourrir, de manière inédite et radicale, la génération d’artistes éclose à Bristol à partir de la fin des années 1970. Tout prend forme lorsque qu’un jeune graffeur anglo-italien du nom de Robert Del Naja signe du pseudonyme « 3D » sa première œuvre de rue sur un mur de la ville en 1983. Avant de fonder le groupe Massive Attack en 1988 avec les DJs noirs Grantley Marshall et Andrew Vowles, il rencontrera les pionniers du post-punk de Londres et Bristol, les passionnées de reggae antillais du quartier de Saint Pauls, puis la chanteuse Neneh Cherry et le rappeur Tricky. Creuset inattendu mêlant hip-pop, reggae, soul et guitares rebelles, le premier album de Massive Attack, Blue Lines, sort en 1991 et provoque une révolution dans la culture populaire britannique. Massive Attack devient l’incarnation du succès d’un métissage à la britannique, et parviendra à toujours se renouveler, tenter de nouvelles révolutions et durer au-delà de nombreux mouvements musicaux des années 1990 et 2000, telles la Brit Pop, l’electronica et le drum and bass. Dans le sillage de cette créativité débridée mêlant musique, art et implication sociale profonde, naissent aussi les groupes Portishead et Roni Size, les mouvements nommés trip-hop et dubstep, et le génial Banksy, inspiré dès son plus jeune âge par les graffitis de Robert Del Naja. Depuis, la profondeur artistique de ces artistes et leur engagement n’ont fait que se renforcer, tout comme leur lien avec leur ville. Ce lien va devenir le tremplin qui les porte jusqu’à l’autre bout du monde, de l’Amérique à Gaza. Il pousse aussi très tôt Robert Del Naja à se mobiliser – contre la guerre d’Irak, pour les droits des Palestiniens ou, plus récemment, pour l’accueil des réfugiés jetés sur les routes européennes. Rébellion, art, musique, engagement, Bristol synthétise ainsi une autre histoire du Royaume-Uni. Une histoire qui amène au sommet des charts et sur le devant de la scène de parfaits autodidactes, et la part plurielle et afro-antillaise de la culture britannique. Journaliste depuis 2004, passée par Paris, Prague, Miami, Londres, Nairobi et Bangui avant d’atterrir à Bristol, Mélissa Chemam est allée à la rencontre de tous ces artistes, chez eux, et sur les routes qu’ils parcourent.
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"Hymn Of The Big Wheel" by Massive Attack (featuring Horace Andy) Lyrics: "The big wheel keeps on turning On a simple line day by day The earth spins on its axis One man struggle while another relaxes
There's a hole in my soul like a cavity Seems like the world is out to gather just by gravity The wheel keeps turning the sky's rearranging Look my son the weather is changing
I'd like to feel that you could be free Look up at the blue skies beneath a new tree Sometime again You'll turn green and the sea turns red My son I said the power of axis over my head The big wheel keeps on turning On a simple line day by day The earth spins on its axis One man struggle while another relaxes
We sang about the sun and danced among the trees And we listened to the whisper of the city on the breeze Will you cry in the most in a lead-free zone Down within the shadows where the factories drone On the surface of the wheel they build another town And so the green come tumbling down Yes close your eyes and hold me tight And i'll show you sunset sometime again
The big wheel keeps on turning On a simple line day by day The earth spins on its axis One man struggle while another relaxes As a child's silent prayer my hope hides in disguise While satellites and cameras watch from the skies An acid drop of rain recycled from the sea It washed away my shadow burnt a hole in me And all the king's men cannot put it back again But the ghetto sun will nurture life And mend my soul sometime again
The big wheel keeps on turning On a simple line day by day The earth spins on its axis One man struggle while another relaxes."
Le débat sur la véritable identité de Banksy a rebondi récemment dans la presse anglaise et française : il ne ferait qu’une seule et même personne avec 3D, le chanteur de Massive Attack. Ses œuvres dans le monde entier auraient accompagné les tournées du groupe, cette théorie s’appuyant en outre sur le fait qu’ils sont tous deux natifs de Bristol. Rumeur infondée, nous confirme la journaliste française Mélissa Chemam qui sort un livre sur Massive Attack et Bristol au mois d’octobre, En dehors de la zone de confort. Elle reconnait toutefois qu’ils doivent certainement se connaître, et partager une vision du monde, mais la question de son identité est-elle si importante ?
Car cet artiste protéiforme se nourrit de son anonymat, quintessence du street art, malgré la notoriété internationale qui est la sienne. Elle lui permet aussi de demeurer un artiste engagé sans avoir à s’en expliquer, et à parodier de façon humoristique des institutions : sur le billet de 10£, la tête de la reine d’Angleterre est remplacée par celle de Lady Diana. Il change le Bank of England en Banksy of England. Il place dans Disneyland une poupée gonflable qui porte l’uniforme orange des prisonniers de Guantanamo. Il réalise des peintures sur le mur de séparation entre Israël et la Palestine pour réconforter les populations de Bethléem. Passionné aussi de vidéo, il diffuse sur la BBC en 2011 un documentaire sur la désobéissance civile après les émeutes qui ont agité les quartiers populaires londoniens en 2011. Et lorsqu’il ouvre un parc d’attractions parodiques de Disneyland, il s’assure à sa fermeture que le bois utilisé pour les constructions est acheminé vers les camps de migrants à Calais pour y bâtir des habitations solides. Un de ses portraits controversés de Steve Jobs rappelle même que celui-ci était le fils d’un immigré syrien…
Mais, loin de la politique, Banksy est aussi un artiste touchant et tendre, très attaché à sa ville d’origine. Lorsqu’une école primaire de Bristol après un vote massif de ses élèves décide de donner son nom à un de ses bâtiments, il s’infiltre de nuit pour réaliser une fresque dans la cour de récréation. Le gardien a d’abord voulu nettoyer le mur, avant de se raviser en lisant le petit mot que Banksy avait laissé aux élèves. « Si vous ne l’aimez pas, n’hésitez pas à y rajouter des choses, car il est plus facile d’obtenir le pardon plutôt que la permission ».
En BD ou en roman, en biographie ou en enquête, que vous soyez électro ou hip-hop, de beaux ouvrages sont parus ces derniers mois. Si vous voulez replonger dans l’histoire de ces deux styles qui ont révolutionné la musique, voilà quelques idées de livres à vous faire offrir pour Noël.
RÉVOLUTIONS À BRISTOL
Correspondante pour la BBC et RFI à Prague, Miami ou Nairobi, la journaliste Melissa Chemam signe un reportage passionnant sur Bristol. Fan de Massive Attack depuis l’adolescence, elle est allée rencontrer une trentaine d’acteurs de la scène artistique de cette ville rebelle, multiethnique et créative. Le premier d’entre eux, 3D, la tête pensante de Massive Attack, mais aussi Tricky, Adrian Utley (Portishead), Andy Jenks (Alpha), Mark Stewart, Neil Davidge, ainsi que des street artistes, des galeristes, des historiens et professeurs de littérature, des responsables d’associations (seul Banksy manque à l’appel). Son enquête, documentée et militante, retrace l’effervescence artistique de Bristol, notamment dans le trip-hop et le graffiti, et l’engagement politique de ses acteurs.
Melissa Chemam, En dehors de la zone de confort : de Massive Attack à Banksy, Editions Anne Carrière, 400 pages, 21 €
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La vidéo choisie par Olivier pour illustrer son article :
Episode 3, rencontre avec Melissa Chemam, qui a publié en octobre EN DEHORS DE LA ZONE DE CONFORT, un livre épopée sur Bristol et ses artistes emblématiques, symboles de la musique, de l'art politisé.
TRACKLIST MASSIVE ATTACK, Daydreaming MASSIVE ATTACK, Euro Child I AM, Petit frère NTM, Pose ton gun MASSIVE ATTACK, Karmacoma THE CLASH, Rock the casbah MASSIVE ATTACK, False Flags
Avant de passer à Noël et à 2017, mon reportage radio en Irlande du Nord - une île pas comme les autres ... face au Brexit - diffusé par la Deutsche Welle cette semaine :
VU D'ALLEMAGNE
L'Irlande du Nord face au Brexit
Six mois après la victoire du oui au Brexit, on est encore loin de la sortie effective:
les négociations entre le Royaume-Uni et l'UE ne commenceront que l'an prochain. Mais certains citoyens cherchent déjà à conserver leur identité européenne en demandant un passeport ... allemand. Tandis qu'en Irlande du Nord, on craint la fermeture de la frontière irlandaise.
Massive Attack / ft. Hope Sandoval - 'The Spoils' Hope Sandoval returned to the always welcoming arms of Massive Attack to make possibly one of their most solemn, depraved and helplessly beautiful songs I’ve ever heard. For Massive Attack to churn out such quality after all these years is almost unimaginable and to still carry such soul crushing emotional weight is unbelievable.
- One of my favourite song of the year, for sure. With two others: Massive Attack / Tricky & 3D - 'Take It There'
Massive Attack, Azekel - Ritual Spirit
- And my favourite video: Massive Attack / ft. Ghostpoet - 'Come Near Me'
It's Christmas time... Yes, already. A time to think about others, about our loved ones - aka whole humanity.
I chose to write - the past two years - about artists who have this belief at heart.
Here are a few exemples of their way to celebrate the end of year / christmas / light celebration events...
With heart, class, generosity... and humour.
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Music world puts on 'thank you' gig in solidarity with Occupy London
Radiohead, Massive Attack and UNKLE play in bank basement, and resulting 'pay what you want' album will help fund movement
The Guardian - Wednesday 7 December 2011
Protesters at Occupy London had some surprise guests at a Christmas party on 6th December at the Bank of Ideas. Radiohead's Thom Yorke and Robert '3D' del Naja from Massive Attack dropped in to DJ at the group's occupation of UBS's empty building in east London.
(The Guardian, Johnny Howorth and Elliot Smith, Uploaded on 7 Dec 2011)
The complex was taken over by the Occupy London movement three weeks ago and transformed into the Bank of Ideas; it is being used by up to 30 groups who have faced cuts to their services.
Organisers added that the concert was recorded and would be put on an album and soon be available on a "pay what you want" basis from the Occupation Records label.
Money would be distributed to the UK Occupy movement and to encampments around the world.
Occupy spokesman Ronan McNern said: "Artists are doing this in solidarity with the Occupy movement. It's tremendous … and hopefully it will be the first of many concerts."
Poets, dancers and comedians also performed to a packed room, and during the electronica and dub set lasting for two hours the crowd held up a banner which read: "This is just the beginning". Yorke had had to cancel a previous gig for Occupy Wall Street in New York when the crowd grew too large for him to perform.
Concert organiser Adam Fiztmaurice said the show had taken a fortnight to set up, but was just one cultural response to economic injustice.
"Yesterday I was meeting with clergy, and today it is with rock stars. The Occupy movement has so many cultures and this is just a snap shot of what we are doing," he said.
The Bank of Ideas will discover on Wednesday out whether they are to be evicted when judgment is delivered in the court of appeal in the Strand in central London.
In recent months, other celebrities such as Alec Baldwin, Susan Sarandon, Russell Brand, Vivienne Westwood and Alan Bennett have backed Occupy protests in the US and UK.
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SANTA'S GHETTO
Banksy organised events in London such as Santa’s Ghetto, where an empty shop was taken over for the display of works on canvas or paper by artists – thus by-passing the gallery system - and his print workshop Pictures on Walls made editions of prints by various artists available for online purchase at affordable prices.
These print editions became so popular that fans would spend hours online attempting to buy works. While some wanted to own a Banksy print, others were buying for re-sale. His prints quickly acquired a secondary market – increasing fivefold in value in a day. After the financial crisis of 2009, the market value of work by many street artists faltered – but the price of Banksy works did not. He has maintained that crossover from the street to the mainstream art world.
(from The Conversation)
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The art that stole Christmas
Santa's Ghetto "rallies against the commercialisation of Christmas by selling lots of stuff", according to organiser. This "stuff" includes work by Gorillaz cartoonist Jamie Hewlett, pop video director Chris Cunningham and new paintings by 3D of Massive Attack.
What these shops share is a disdain for the traditional process of displaying and selling art in galleries. "It's all gear at the end of the day," says graffiti artist Banksy, whose controversial portrait of a crucified Christ laden with shopping bags will be showing at Santa's Ghetto. "Nine times out of 10, people will buy your work because it goes with the colour scheme in the kitchen and the bathroom. It's shopping."
Santa's Ghetto is at the Soho Bookshop, London W1, and Blackoff is at the Aquarium Gallery, London WC1. Both are open for business throughout December.
(Guardian, 2004)
Consumer Jesus - Banksy
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More about Santa's Ghetto:
British graffiti artist Banksy has launched an art exhibition in Bethlehem that he hopes will focus attention on the poverty of the West Bank and draw tourists to the traditional birthplace of Christianity.
As part of the project, Banksy has adorned the controversial security barrier around the West Bank town with spray paint and plaster works of art in a comment on the Israel-Palestinian conflict.
Israel says the purpose of the barrier is to prevent terrorist attacks being launched from the West Bank. Palestinian leaders however say the barrier amounts to an illegitimate land grab by Israelis, setting unilateral borders for an eventual Palestinian state.
The new exhibition, called "Santa's Ghetto Bethlehem 2007," is a collaboration by artists who say they are trying to revitalize tourism to Bethlehem and "offer the ink-stained hand of friendship to ordinary people in an extraordinary situation."
Banksy's sketches on the security barrier flow towards Manger Square, across from the Church of the Nativity, where Christians believe Jesus was born.
His images include a dove wearing a bullet-proof vest, a young girl in a frilly pink dress frisking a soldier and a donkey being checked for its identity papers.
According to the Web site for Santa's Ghetto, Banksy thought he was making an ironic commentary with the donkey picture, but locals told him the animals are frequently asked for ID papers.
Santa's Ghetto typically operates during the month of December out of a small store on Oxford Street in London, where underground artists showcase their work.
Banksy, who started the initiative six years ago, says: "I felt the spirit of Christmas was being lost. It was becoming increasingly uncommercialized and more and more to do with religion, so we decided to open our own shop and sell pointless stuff you didn't need."
His exhibition in Bethlehem is rife with the same satirical sentiments. Beyond the barrier graffiti, the work of Santa's Ghetto's diverse artists spread across three floors of a building in Manger Square.
Inside, examples include a painting by Palestinian artist Suleiman Mansour in which a man carries the city of Jerusalem on his back, and London artist Peter Kennard's montage of dollar bills printed on pages from the Jerusalem Post. Proceeds from Santa's Ghetto sales go to charity.