Sur la situation des migrants en Grèce

20.Avil

Grèce : WAHA recentre son activité sur la Grèce continentale pour répondre aux besoins des migrants

Depuis la signature d'un accord entre l'Union européenne et la Turquie, fin mars, le nombre d'arrivées d'étrangers fuyant des conflits a diminué en Grèce. Néanmoins, des dizaines de milliers de réfugiés sont encore coincés en Grèce, où ils ont besoin d'aide humanitaire et en particulier médicale.

 

Camp de Cherso, nord de la Grèce

Sur les îles de Lesbos et de Chios, à l'est des îles grecques de la Mer Egée, les bateaux arrivant à l'horizon sont de moins en moins nombreux depuis le début du mois d'avril. Mais les hotspots sont toujours remplis, comme celui de Moria à Lesbos et celui de Souda à Chios. 50 000 migrants, potentiels demandeurs d'asile, sont toujours présents sur le territoire grec, dont plus de 10 000 au nord du pays, près de la frontière macédonienne, désormais fermée.

Les équipes de WAHA sont toujours présentes en Grèce néanmoins, car les besoins médicaux restent importants. Nous sommes désormais présent de Thessalonique aux îles du Dodécanèse, en passant par Athènes. A Lesbos, nous sommes présents dans le port et dans le camp de Kare Tepe ainsi que dans une clinique fixe, car de nombreux migrants vivent encore en dehors des hotspots et ont besoin de soins médicaux.

Au nord du pays, WAHA a développé ses activités à partir du camp de Cherso, près de Thessalonique, depuis fin février, et est également présente dans le camp de Diabata et à Thessalonique même. A Athènes, nous travaillons dans les camps d'Elliniko et d'Elleonas

Nous recrutons d'ailleurs de nouveaux médecins grecs pour certaines de nos missions avec l'Elite Rescue Team et l'Association des Médecins grecs. Nous travaillons bien sûr toujours en accord avec le haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).