31/08/2023

23 septembre : Marche contre les violences policières et le racisme systémique

 


APPEL À LA MARCHE UNITAIRE DU 23 SEPTEMBRE "POUR LA FIN DU RACISME SYSTÉMIQUE, DES VIOLENCES POLICIÈRES, POUR LA JUSTICE SOCIALE ET LES LIBERTÉS PUBLIQUES"

Le meurtre de Nahel, tué par un policier à bout portant le 27 juin 2023 à Nanterre, a mis de nouveau la lumière sur ce qui doit cesser : le racisme systémique, les violences policières, et les inégalités sociales que creuse la politique de Macron. Une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême-droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique.

En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitant·es, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l’aggravation de toutes les inégalités sociales dans un contexte économique d’inflation, de hausse des loyers, des prix de l’énergie et de politiques d'urbanisme brutales. Les réformes de la Macronie accentuent la pauvreté en durcissant notamment l’accès aux prestations sociales. La scandaleuse réforme de l’assurance chômage en est un exemple significatif alors que la précarité au travail augmente.

Les révoltes dans les quartiers populaires ne peuvent s’analyser que dans ce contexte global. Les habitant·es de ces quartiers, et notamment les mères isolées, pallient bien souvent seul·es les carences de services publics dont la destruction s’accélère de jour en jour.

A côté de cela, de nombreuses violences sont perpétrées contre les populations : délocalisation et destruction de l’emploi, évasion et fraude fiscale, mode de vie des ultras riches écocidaire, supers profits des multinationales, modes de production hypers polluants responsables de la crise climatique. Et pour cela, l’Etat laisse faire ! De plus, les populations racisées et/ ou issues des classes sociales défavorisées, des quartiers populaires, des zones rurales et périurbaines appauvries, des territoires ultramarins sont victimes de violences institutionnelles et systémiques, notamment policières.

La politique répressive de l'Etat est encore renforcée par le dernier remaniement ministériel, qui a élargi les compétences du ministère de l’Intérieur à la ville, l'Outre-mer et la citoyenneté. La répression s’étend avec toujours plus d’intensité et de violences policières, d’interdictions de manifester, contre le mouvement social et écologiste, comme lors de la lutte contre la réforme des retraites rejetée par l'immense majorité des travailleur-ses et leurs syndicats et à Sainte-Soline. La liberté associative, directement et indirectement, est de plus en plus mise en cause.

Cette situation est d’autant plus inquiétante que l’institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique. Des déclarations factieuses de certains syndicats de policiers suite au meurtre de Nahel aux déclarations du Directeur général de la police nationale et à celle du Préfet de police de Paris ainsi que le ministre de l’intérieur, c’est l’institution policière qui aujourd’hui remet en cause l’État de droit, plutôt que de mettre fin à l’impunité des auteurs de violences policières.

Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières et partis politiques se mobilisent ensemble dans la durée pour la convergence des justices antiraciste, sociale et écologique, féministes et pour que cessent les politiques sécuritaires et anti sociales.

La crise démocratique, sociale, politique que nous traversons est très grave.

Nous ne pouvons accepter qu’il y ait encore d’autres morts comme Nahel, ou d'autres blessé.es, victimes des violences policières.

Nous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d’autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques.

Nous exigeons des réponses immédiates et dans l’urgence :

– abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;

– une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement

– le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;

– la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;

- Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux

Marchons toutes et tous ensemble

le 23 septembre !

Premières organisations signataires :

Collectifs/comités de quartiers populaires, de victimes de violences policières : Coordination pour la Défense des habitants des Quartiers Populaires, Coordination nationale contre les violences policières, Coordination nationale “Marche 40 ans”, Collectif Justice pour Claude Jean-Pierre, Comité Justice pour Othmane, Collectif Justice et Vérité pour Yanis, Comité Justice pour Alassane, Collectif Stop Violences Policières à Saint-Denis, Comité vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan, Mémoire en marche Marseille.

Organisations syndicales : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Fédération Syndicale Étudiante (FSE), Mouvement national lycéen ( MNL ), L'Union étudiante.

Associations et autres collectifs : Alternatiba, ANV-COP21, Attac France, Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF), Coudes à Coudes, Dernière Rénovation, Droit Au Logement (DAL), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), Fédération nationale de la LIbre Pensée, Femmes Egalité, Fondation Copernic, Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·es), Les Amis de la Terre France, La Révolution est en marche, Marche des Solidarités, Memorial 98, Planning familial, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), Association Stop Aux Violences d’État, Alternatiba Paris, Association Intergénérationelle de la Rabière (AIR-37), Association Naya (37), Association Nouveaux Souffle pour l'Insertion Sociale et Professionnelle (ANSIP-37)

Organisations politiques : EELV Europe Ecologie Les Verts, ENSEMBLE Mouvement pour une Alternative de Gauche, Écologiste et Solidaire, LFI - La France insoumise, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP), Gauche démocratique et sociale (GDS), La Gauche Ecosocialiste, Génération.s, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Nouvelle Donne, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti Ouvrier Indépendant (POI), Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Vivre Ensemble Solidaires en Métropole Tourangelle (VESEMT-37)


Latest post on my Substack newsletter

 


"Migration is not a crime"


And why we all need to understand why displacements increase, to feel more sympathetic, and learn about what led the world to this situation...




30 AOÛT 2023


Read from here: 








France News - European Correspondent

 



France ・ Discrimination

France bans abayas dresses in schools, despite criticism

France will ban children in state-run schools from wearing loose-fitting, full-length robes known as 'abayas', worn by some Muslim women. This is the first major announcement from new education minister Gabriel Attal, who spoke to French media on Sunday ahead of the back-to-school season.


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Link here: https://www.europeancorrespondent.com/story?s=france-bans-abayas-dresses-in-schools-despite-criticism&utm_source=The+European+Correspondent&utm_campaign=7f4d16b1ac-EMAIL_CAMPAIGN_2023_04_04_10_18_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_-d2e5faad91-%5BLIST_EMAIL_ID%5D 



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France ・ Corruption

Ex-president Sarkozy to go on trial over Libya-funded campaign

French investigative magistrates have decided that former president Nicolas Sarkozy will go on trial in 2025, with 12 others. The charges: illegal campaign financing, embezzling, passive corruption. Sarkozy received millions from Muammar Gaddafi's government for his 2007 presidential campaign.




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https://www.europeancorrespondent.com/




28/08/2023

Former French president Nicolas Sarkozy to go on trial over Libyan campaign funds


  French investigative magistrates have decided that former president Nicolas Sarkozy will go on trial in 2025, with 12 others. 


The charges: illegal campaign financing, embezzling, passive corruption. 


Sarkozy received millions from Moammar Gadhafi's government for his 2007 presidential campaign. 


The case is the biggest and most shocking of multiple corruption investigations involving Sarkozy.


In 2007, Sarkozy welcomed Gadhafi with high honours, but then put led the NATO-led airstrikes that helped topple the Libyan leader in 2011.



Read more here:

 

In Le Monde in English:

https://www.lemonde.fr/en/france/article/2023/08/25/former-president-nicolas-sarkozy-to-go-on-trial-over-libya-financing-for-election-campaign_6108081_7.html 


In the New York Times:

https://www.nytimes.com/2023/08/25/world/europe/sarkozy-trial-france-libya-corruption.html 



And to know more about the situation in Libya now, read my analytical piece for RFI English  here:




Following a year of relative calm in Libya, fighting erupted again this week in the capital Tripoli. The UN-backed government remains powerless in more than a third of the country, whose people have not seen an election in almost a decade.



24/08/2023

Algeria on a quest to avoid an intervention in Niger

 

Algeria sends envoy on West African tour to avoid military intervention in Niger


An Algerian top diplomat began a tour of West African countries on Wednesday in a bid to find a solution following the coup in neighbouring Niger, where Algiers opposes any military intervention.








Algeria's Foreign Minister Ahmed Attaf was "mandated by President Abdelmadjid Tebboune" to go on a diplomatic tour to Nigeria, Benin and Ghana, the Algerian foreign ministry said on Twitter.

He started his tour in Nigeria, where he was received by the Minister of Foreign Affairs, Yusuf Maitama Tuggar.

(Tweet)

Attaf is set to hold "consultations on the crisis in Niger and ways of dealing with it" with his counterparts in the West African countries, which form part of the Economic Community of West African States (ECOWAS).

The West African bloc has threatened to use force to reinstate Niger's elected president, Mohamed Bazoum, who was detained by guards on July 26.

Last week it announced it had agreed an undisclosed "D-Day" for a possible military intervention if diplomatic efforts fail.  


At odds with France


Late on Monday, the Algerian state radio, which usually reflects official thinking, had reported that France had asked Algeria to use its airspace for a military operation in Niger and that such permission had been refused.

France's army immediately denied it had asked Algeria to use its airspace. 

"France's joint defence staff denies making a request to fly over Algerian territory" said a source in the French army. 

France has about 1,500 troops in Niger that were stationed there before last month's coup.

The European country has not said it would intervene militarily to overturn the military takeover. 


The whole region at risk


Algeria shares a 1,000-kilometre (600-mile) long land border with Niger.

It is Africa's largest country, and also shares borders with Libya and Mali, both in the throes of years-long conflicts.

Algiers has previously cautioned against a military solution, which Tebboune said would be "a direct threat" to his North African country.

The Algerian President stressed "there will be no solution without us (Algeria). We are the first people affected".

The African Union suspended Niger on Tuesday until civilian rule is restored and said it would assess the implications of any armed intervention.

Niger is the fourth nation in West Africa since 2020 to suffer a coup, following Burkina Faso, Guinea and Mali.

The juntas in Burkina Faso and Mali have said that any military intervention in their neighbour would be considered a "declaration of war" against their countries.

 


22/08/2023

With the girls of Star Feminine Band

 



On the back of Glastonbury, a team of young performers from northern Bénin, in West Africa, took their message of female empowerment to another prestigious festival in England – the Womad World of Music, Arts and Dance. 

Read more here: https://rb.gy/y5lpn




20/08/2023

New Substask post

 


Music and Social Change, Summer 2023 Edition


Or... how I try to survive a summer of social tragedies... Thanks to music!

20 AUG 2023

Dear friends and readers, 


After a few saddening summer posts, I’m trying to regain my strength and redeem 

my energy by doing what I love most: reading, writing, travelling and listening to music. 

So, what’s better than reading and writing about music?