Ovide au 1er siècle avant J.C. :
« Je cède, et d'un taureau prends la forme nouvelle.
De deux dards menaçants j'arme mon front rebelle.
Hercule, sans effroi, saisit mon col nerveux,
Résiste, en leur cédant, à mes élans fougueux,
M'entraîne, me subjugue ; et d'une main puissante
Recourbant de mon front la corne menaçante,
Me renverse à ses pieds sur l'arène étendu.
Ce ne fut pas assez : son bras ferme et tendu,
Comme un levier terrible appuyé sur ma tête,
Rompt la corne qu'il tient, gage de sa conquête.
Son usage a depuis consolé mes malheurs :
Par les nymphes remplie et de fruits et de fleurs,
Cette corne devint l'urne de l'abondance. »
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