Le 3 mai est depuis 20 ans consacré à l'avancement de la Liberté de la Presse dans le monde.
Cette année, L'UNESCO, organisation des Nations Unies dédiée à l'éducation et la culture célèbre cette journée mondiale à travers une centaine d’événements et une rencontre spéciale au Costa Rica.
Une journée de débat est egalement organisée à Tunis par l'UNESCO.
A suivre sur Al Qarra les 2 et 3 mai, mon entretien avec Sylvie Coudray, chef de section au service Information et Communication de l'UNESCO, puis notre reportage à Tunis en fin de semaine.
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Plus d'infos sur Reeyot Alemu :
Sur le site de l'UNESCO :
http://www.unesco.org/new/fr/media-services/single-view/news/ethiopian_journalist_reeyot_alemu_wins_2013_unesco_guillermo_cano_world_press_freedom_prize/
La journaliste éthiopienne Reeyot Alemu, actuellement emprisonnée, est la lauréate du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano 2013. Reeyot Alemu a été recommandée par un jury international indépendant de professionnels des médias en reconnaissance de son « courage exceptionnel, de sa résistance et de son engagement en faveur de la liberté d’expression ».
Le
jury a souligné la contribution de Reeyot Alemu à de nombreuses
publications indépendantes. Elle traitait des questions politiques et
sociales d’une manière critique, s’intéressant aux origines de la
pauvreté et à l’égalité entre les sexes. Elle a travaillé pour plusieurs
médias indépendants. En 2010, elle a créé sa propre maison d’édition
ainsi qu’un magazine mensuel baptisé Change. Tous les deux ont été fermés. En juin 2011, alors qu’elle tenait une chronique régulière dans Feteh, un hebdomadaire national, Reeyot Alemu a été arrêtée. Elle purge actuellement une peine de cinq ans dans la prison de Kality.
Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano
a été créé en 1997 par le Conseil exécutif de l’UNESCO. Il est décerné
chaque année lors de la célébration de la Journée mondiale de la liberté
de la presse, le 3 mai, qui aura lieu cette année au Costa Rica.
Le Prix vise à distinguer
le travail d’une personne ou d’une organisation ayant apporté une
contribution notable à la défense ou la promotion de la liberté
d’expression où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a
pris des risques. Les candidats sont proposés par les Etats membres de
l’UNESCO et les organisations régionales ou internationales actifs dans
le domaine du journalisme et de la liberté d’expression. Les lauréats sont choisis par un jury dont les membres sont nommés pour un mandat de trois ans renouvelable une fois par la Directrice générale de l’UNESCO.
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