28/12/2016

Sur Banksy, Massive Attack et Bristol...


Un article intéressant... Du site Kiobuy :


Alors, qui est Banksy ?

Un discret philanthrope

Le débat sur la véritable identité de Banksy a rebondi récemment dans la presse anglaise et française : il ne ferait qu’une seule et même personne avec 3D, le chanteur de Massive Attack. Ses œuvres dans le monde entier auraient accompagné les tournées du groupe, cette théorie s’appuyant en outre sur le fait qu’ils sont tous deux natifs de Bristol. Rumeur infondée, nous confirme la journaliste française Mélissa Chemam qui sort un livre sur Massive Attack et Bristol au mois d’octobre, En dehors de la zone de confort. Elle reconnait toutefois qu’ils doivent certainement se connaître, et partager une vision du monde, mais la question de son identité est-elle si importante ? 
Car cet artiste protéiforme se nourrit de son anonymat, quintessence du street art, malgré la notoriété internationale qui est la sienne. Elle lui permet aussi de demeurer un artiste engagé sans avoir à s’en expliquer, et à parodier de façon humoristique des institutions : sur le billet de 10£, la tête de la reine d’Angleterre est remplacée par celle de Lady Diana. Il change le Bank of England en Banksy of England. Il place dans Disneyland une poupée gonflable qui porte l’uniforme orange des prisonniers de Guantanamo. Il réalise des peintures sur le mur de séparation entre Israël et la Palestine pour réconforter les populations de Bethléem. Passionné aussi de vidéo, il diffuse sur la BBC en 2011 un documentaire sur la désobéissance civile après les émeutes qui ont agité les quartiers populaires londoniens en 2011. Et lorsqu’il ouvre un parc d’attractions parodiques de Disneyland, il s’assure à sa fermeture que le bois utilisé pour les constructions est acheminé vers les camps de migrants à Calais pour y bâtir des habitations solides. Un de ses portraits controversés de Steve Jobs rappelle même que celui-ci était le fils d’un immigré syrien… 
Mais, loin de la politique, Banksy est aussi un artiste touchant et tendre, très attaché à sa ville d’origine. Lorsqu’une école primaire de Bristol après un vote massif de ses élèves décide de donner son nom à un de ses bâtiments, il s’infiltre de nuit pour réaliser une fresque dans la cour de récréation. Le gardien a d’abord voulu nettoyer le mur, avant de se raviser en lisant le petit mot que Banksy avait laissé aux élèves. « Si vous ne l’aimez pas, n’hésitez pas à y rajouter des choses, car il est plus facile d’obtenir le pardon plutôt que la permission ».
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Pour trouver En dehors de la zone de confort - De Massive Attack à Banksy : 

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