Au lendemain de la tentative de coup d'Etat contre le président burundais Pierre Nkurunziza, de violents affrontements ont opposé jeudi à Bujumbura les forces putschistes et loyalistes, notamment pour le contrôle de la radio et télévision nationale. On annonce au moins trois morts. De son côté, la présidence parle à nouveau de contrôle de la situation et d'échec de la tentative de putsch.
Mélissa Chemam pour RFI
Des soldats fidèles au président Pierre Nkurunziza dans des rues de la capitale burundaise où les affrontements ont repris, le 14 mai 2015.REUTERS/Goran Tomasevic
C'est la radio nationale burundaise qui a été au centre des combats à Bujumbura...
Les forces loyales au président Pierre Nkurunziza s'opposaient aux putschistes.
Les combats et les tirs ont duré deux heures, en début d'après-midi, après de coups de feu sporadiques dans la matinée.
Au moins trois militaires sont morts.
Les militaires solidaires du Général Niyombare cherchaient à prendre le contrôle de la RTNB, seule radio à émettre sur l'ensemble du territoire burundais. Son siège a été défendue par des hommes de la garde présidentielle.
Un peu plus tôt, la radio nationale avait notamment diffusé un message du Président Nkurunziza, affirmant que ses forces étaient en contrôle de la capitale.
Par ailleurs, 5 radios et télévisions privées du pays ont aussi été attaquées depuis la nuit dernière.
Sur le plan politique, la confusion règne toujours.
De son côté, le porte-parole du gouvernement affirmé que les forces loyales au président contrôlent la situation et l'a capitale et parle d'échec de la tentative de putsch.
Le général major loyaliste Prime Niyongabo affirme même que le président est de retour au Burundi et serait dans l'arrière pays, ce qu'annonce aussi le compte Twitter du Président Nkurunziza.
Selon des sources officielles en Tanzanie cependant, le président serait toujours à Dar es Salaam.
Le général Niyombara - joint il y a peu - affirme quant à lui qu'il n'a pas l'intention de prendre le pouvoir et souhaite que les autorités légitimes politiques puissent ramener l'ordre...
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