15/05/2015

Burundi : The US wants the Burundian President not to run again


mediaLe général Juvénal Niyungeko s'est rendu ce samedi 16 mai.REUTERS/Goran Tomasevic


Burundi: 

Just talk to Linday Thomas Greefield, the US Assistant Secretary of State for African Affairs. She states that the US calls for a short postponment of the Burundian election (not after the end of the president mandate, in August) and asks Pierre Nkurunziza not to run as a Presidential candidate for a third mandate

 — at RFI.


Listen here:
https://soundcloud.com/melissa-chemam/burundi-reaction-de-la-sous-secretaire-detat-americaine-aux-affaires-africaines-linda-thomas-greenfield


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En français :

Les Etats -Unis ont appelé le président burundais à ne plus se représenter à sa réélection. Le Département d'Etat appelle au calme, à la retenu et demande également le report des élections de quelques semaines ou mois, le mandat de Pierre Nkurunziza expirant an août. La sous-Secrétaire d'Etat américaine aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield a insisté sur ces points :
"notre position officielle depuis le début est que nous ne soutenons pas la décision du président de se représenter pour un troisième mandat. Nous l'encourageons à respecter l'accord d'Arusha. D'autres pays dans la région ont redit clairement qu'il ne devrait pas se représenter. D'autres pays réfléchissent et la Communauté des pays d'Afrique de l'Est étudie les conditions légales et constitutionnelles et ses membres se réuniront en début de semaine pour déterminer si cette candidature est légale. Mais encore une fois pour nous, le risque de violence et d'insécurité ne pourrait qu'être exacerbé dans les prochaines semaines. Nous sommes profondément inquiets donc nous appelons urgemment le gouvernement à dénoncer les violences et à éviter les représailles et à trouver une solution politique pour aller de l'avant."

Pour l'écouter : 
https://soundcloud.com/melissa-chemam/burundi-linda-thomas-greenfield-en-francais

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L'ensemble des réactions internationales :

« Nous avons certainement des inquiétudes à propos des droits de l’homme et d’attaques revanchardes », a déclaré vendredi soir Farhan Haq. Le porte-parole des Nations unies a ensuite précisé que Ban Ki-moon, qui espère parler au président Nkurunziza dans les prochains jours, a exhorté les leaders politiques de la région à se joindre aux efforts pour sortir de cette crise.
De leur côté, les Etats-Unis, qui ont évacué des membres de leur ambassade locale, ont mis en garde le chef de l'Etat burundais contre des « violences » en représailles envers le groupe de putschistes. Le département d'Etat appelle au calme, à la retenue et demande également le report des élections de quelques semaines ou mois, le mandat de Pierre Nkurunziza expirant en août.
La sous-secrétaire d'Etat américaine aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield, a insisté sur ces différentes exigences et a demandé à Pierre Nkurunziza de respecter les accords d’Arusha en précisant que les Etats-Unis ne soutenaient pas sa décision de briguer un troisième mandat. « Pour nous, le risque de violence et d'insécurité ne pourrait qu'être exacerbé dans les prochaines semaines. Nous sommes donc profondément inquiets et par conséquent, nous appelons urgemment le gouvernement à dénoncer les violences, à éviter les représailles et à trouver une solution politique pour aller de l'avant », a déclaré Linda Thomas-Greenfield.

Le médiateur de l’Union africaine pour le Burundi, Edem Kodjo, appelle également au respect des institutions. « Il y a, dans le contexte actuel, nécessité du report des élections », a-t-il déclaré. L’élection présidentielle burundaise est prévue le 26 juin prochain.

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BURUNDIPIERRE NKURUNZIZA

Burundi: chronologie de la journée du 15 mai


mediaLes mutins ont reconnu l'échec de la tentative de coup d'Etat et plusieurs de leurs chefs ont été arrêtés. Les forces de sécurité loyalistes reprennent le contrôle de la capitale le 15 mai 2015.REUTERS/Goran Tomasevic
Les militaires qui se sont mutinés contre le président Nkurunziza ont reconnu l'échec de leur tentative de coup d'Etat. Plusieurs responsables de la rébellion ont été arrêtés ce vendredi matin et le général Niyombaré a déclaré sa reddition. La situation au Burundi est à nouveau ce vendredi très volatile d'autant que la société civile a été invitée à manifester. Le président Nkurunziza, en route pour Bujumbura, doit s'adresser à la nation dans la journée.
Avec nos correspondants et envoyés spéciaux
Les heures sont données en temps universel
16h50 : Sur le site de la présidence burundaise, circulent (en langue kirundi, la langue du pays) des extraits du discours que le président Nkurunziza doit adresser à la nation aujourd'hui. Il remercie notamment les forces de sécurité et défense pour leur « efficacité » à « stopper » le putsch.
16h00 : La candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat a été jugée « anticonstitutionnelle » par quatre anciens chefs d'Etat burundais, qui estiment qu'elle « risque de compromettre les acquis de la paix » depuis la fin de la guerre civile en 2006.
13h00 : Le président Nkurunziza est de retour à Bujumbura, dans son palais présidentiel. A l'entrée de la ville, il a été accueuilli par près de 2 000 manifestants, qui selon des témoins, auraient été acheminés par bus, par des partisans du chef de l'Etat.
11h00 : Le président Nkurunziza est en route pour Bujumbura.Sur les bords de la route, se sont massés des partisans du président.  Selon la radio nationale, il a quitté il y a quelques minutes son village natal de Ngozi à 140 kilomètres de la capitale. Il devrait s'adresser à la nation via la RTNB, la Radiotélévision nationale. Un discours très attendu et qui devrait donner le ton après l'échec du putsch mené par le général Niyombaré.
10h30 : Des manifestants ont commencé à ériger de nouvelles barricades que les policiers en patrouille tentent de démonter, et font des tirs de sommation quand ils voient les jeunes y remettre des pierres. Les policiers menacent de traiter les manifestants comme des putschistes. Il n'y a pas de gros rassemblement, mais des petits groupes.
09h45 : Le président Nkurunziza a quitté son fief, et ne serait pas encore dans la capitale, mais dans son village natal, à Ngozi, a-t-on appris de sources concordantes.


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