27/10/2016

Du raï au post-punk, voici le "Couscous Clan"


Un peu de musique à Paris ! Début novembre, ce superbe concert à ne pas manquer :

 
RODOLPHE BURGER & RACHID TAHA

Du raï au post-punk, le Couscous Clan monte le son au Palais de la Porte Dorée lors d’un concert exceptionnel
VENDREDI 4 NOVEMBRE
20H
 
D’abord groupe fictif, puis groupe clandestin, le Couscous Clan, imaginé par Rodolphe Burger, grand explorateur du rock français, et Rachid Taha, pionnier du rock’n’raï, prend vie sur la scène du Palais de la Porte Dorée pour un concert exceptionnel le 4 novembre 2016

Accompagnés de leurs fidèles compagnons, les deux complices embarquent les spectateurs dans un voyage des bords du raï au post-punk au gré de quelques compositions et de reprises rock teintées de sensualité orientale

Programmé dans le cadre de l’exposition Vivre !! La collection agnès b. - présentée au musée national de l’Histoire de l’immigration jusqu’au 8 janvier 2017 - ce temps fort musical s'inscrit également dans le mouvement Fraternité générale.
  

  
GENERIQUE 
Conception : Rodolphe Burger & Rachid Taha 
Avec : Rodolphe Burger guitare, voix ; Rachid Taha voix ; Hakim Hamadouche luth-mandole ; Kenzi Bourras claviers; Franck Mantegari batterie ; Julien Perraudeaubasse ; Léo Spiritof son 
  
INFORMATIONS PRATIQUES 
Tarif : 13,50 € 
Achat des billets : Fnac et France Billet.
  
Merci de vous présenter à l'entrée 20 minutes avant le début du concert muni de votre billet (pas de vente sur place). 
A l’occasion du concert, l'ensemble des espaces du Palais (expositions agnès b. « Vivre !! », musée et aquarium) seront ouverts et gratuits de 16h à 20h (dernier accès à 19h15).
  
Le Palais de la Porte Dorée s'associe au mouvement Fraternité générale : 


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Plus de détails :

 Le Couscous Clan, avant de devenir le nom officiel d’un véritable groupe se produisant sur de vraies scènes, a d’abord été un groupe fictif, puis un groupe clandestin. Il s’agissait d’abord du groupe fictif que s’inventaient Rachid Taha et Rodolphe Burger pour rire, lorsqu’ils s’imaginaient fabriquer ensemble un jour une sorte de commando musical en forme de protestation joyeuse.

Les premiers concerts (officieux) du Couscous Clan ont lieu dans des bars de Nanterre, et sont précédés de projections de la collection de scopitones de Rachid Taha. C’est un concert surprise à Sainte-Marie-Aux-Mines, lors du festival C’est dans la Vallée, en 2013, et un autre dans le bar Chez Mehdi, qui se chargent de créer la légende. Le Couscous Clan sort alors de la clandestinité et célèbre son « coming out » sur le toit du Théâtre de Vidy, à Lausanne, sur l’invitation de Vincent Baudriller, son nouveau directeur.

La politique du Couscous Clan est claire : pas de demi-mesures. Petits concerts à l’improviste ou grands évènements, petits bars ou grandes scènes il faut que chacune de leurs représentations garde ce parfum d’émeute joyeuse qui les rend si salutaires.

 Rodolphe Burger :

Fondateur du groupe Kat Onoma (1986-2002), guitariste et chanteur, Rodolphe Burger développe depuis 30 ans une carrière des plus originales.
A travers son label Dernière Bande, il fait paraître, outre ses quatre disques solo, plus d’une vingtaine d’albums qui témoignent d’une générosité créatrice qui l’a vu collaborer avec de nombreux auteurs et artistes, parmi lesquels ses amis et écrivains Pierre Alferi et Olivier Cadiot, mais aussi Alain Bashung, Jeanne Balibar, Françoise Hardy, James Blood Ulmer, Erik Truffaz, Rachid Taha, Ben Sidran et bien d’autres.
À travers la Compagnie Rodolphe Burger, il développe depuis 2010 de nombreuses créations de spectacles, dont la Compagnie assure également la diffusion : le Cantique des Cantiques & Hommage à Mahmoud Darwich (qui compte plus de quarante représentations à ce jour), Hommage aux Velvet Underground (spectacle programmé à la Philharmonie de Paris en mai 2016), In the Land of the Head Hunters, musique live sur un film de Edward S. Curtis (joué en juillet 2015 en clôture des Rencontres d’Arles au Théâtre antique), Psychopharmaka (avec Olivier Cadiot), etc.
Un nouvel album solo intitulé Good paraîtra en février 2017 et sera suivi d’une tournée.
Il est le fondateur du festival C’est dans la Vallée, un rassemblement d’artistes particulièrement original qui se tient tous les deux ans dans la ville de Sainte-Marie-Aux-Mines, dans le Haut Rhin (la 12ème édition du Festival, en octobre 2015, a connu une affluence record).


 Rachid Taha : 

D’origine d’algérienne, Rachid Taha est né le 18 septembre 1958 à Saint-Denis-du-Sig, près d’Oran, et réside en France depuis 1968. Sa musique est inspirée de différents styles, tels que le raï, le chaâbi, la techno, le rock’n’roll et le punk.
En 1981, il crée le groupe Carte de séjour qui est formé de Mohammed et Moktar Amini mais qui ne prendra sa forme définitive qu’une année plus tard avec l’arrivée de Jérôme Savy. Cette même année, il ouvre également une boîte de nuit à Lyon. Prônant l’intégration et la tolérance envers les immigrés, le groupe participe à la Marche des beurs de Paris à Marseille et sort, en 1984, un premier album intitulé Rhorhomanie.
En 1986, Taha et Carte de séjour ont défrayé la chronique en reprenant Douce France, une chanson de Charles Trenet qui fut distribuée aux députés de l’Assemblée nationale.
Après la dissolution de son groupe, Rachid Taha se lance dans une carrière solo et sort son premier album Barbès en 1991. En 2008, il interprète le rôle principal de Là où je pense, court-métrage réalisé à l’occasion de la collec- tion Écrire pour un chanteur. Il collabore également avec Rodolphe Burger pour le titre Arabécédaire et publie son autobiographie Rock la Casbah.
Son neuvième album solo Zoom qui contient notamment des hommages à Elvis Presley et Oum Kalsoum est sorti en 2013. 


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