Paris, le dimanche. Février se fait clément, par moments volées. Envie de voir ailleurs, mais ailleurs de Paris.
Demain ce sera donc Paris 3eme, j'y suis passée mercredi soir, plutôt rue François Miron, mais demain ce sera vers le marché des Enfants Rouges, sa librairie Comme un Roman, et la belle belle belle Rue de Bretagne.
Petite pensée en musique avec Mano Solo, le poète des quartiers de la capitale :
A la braderie des enfants rouges je ne sais pas trop pourquoi
J'aurais voulu t'y voir te rencontrer là
On se serait dit bonjour et pas casse-toi
On se serait peut-être même fait un sourire
Mais pas boire un coup faut pas pousser
Puis on serait reparti chacun dans notre vie
Effaçant de notre esprit
L'hier qui n'est pas fier
Adieu beauté
Je saigne encore de ma bêtise
J'ai beau essorer mon âme
Qu'il en coule toujours le jus de nos méprises
A la braderie des enfants rouges
Les vieilles histoires s'étalent sur le trottoir
De vieux souvenirs aguichant le chaland
Dix francs pour une nouvelle vie
Hé! tu m'emmènes chérie
J'ai bien cherché et j'ai rien retrouvé
Que tu puisses habiter un brin
Ces souvenirs n'étaient pas les miens
A la braderie des enfants rouges
J'aurais pu y vendre mon coeur
Comme d'autres vendent des fleurs
J'aurais pu me mettre nu
Comme un chien dans la rue
Il se peut même que j'aboie
Emmenez-moi emmenez-moi
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