Today, August 7 also marks a year after the so-called liberation of Mogadishu, the Somali capital from the Al Shabab forces.
As I wrote many time here, I was in Mogadishu late April with the AMISOM to report on the newest events since the departure of the islamists milicia men and to follow up I wrote this article, in French, on BBC Afrique's website.
Our journalist in charge of the webpages chose this spectacular photograph to illustrate the assembly of Somali people in Mogadishu stadium, a fomr Shabaab stronghold, which newly became a symbol of newfound freedom:
Here are some of my own picture from Mogadishu's stadium and below the article in French.
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Pour l'occasion des centaines de Somaliens se sont rendus lundi au stade de Mogadiscio, ancien bastion Shebab libéré en août dernier, pour fêter ce premier anniversaire.
L’Amisom a réaffirmé son intention de soutenir le processus de paix en cours dans le pays.
La déclaration de la fin des opérations militaires à Mogadiscio par l’Amisom a permis de rouvrir le processus de transition politique.
Le Premier ministre actuel, dirigeant du TFG, le Gouvernement fédéral de transition, Abdiweli Mohamed Ali, a pris ses fonctions en juin 2011 et déclare se concentrer sur l’organisation des prochaines élections, dès l’été, pour mettre fin à la période de transition actuelle : “Nous traversons un période cruciale; la Somalie est passée d’une ère de total chaos à celle de la paix et de la stabilité. Et nous avons à présent un plan politique et une feuille de route. La Somalie est en transition depuis 12 ans, et cela touche à sa fin, je l’espère en ce mois d'août 2012 nous aurons un nouveau parlement, une nouvelle Constitution et un nouveau gouvernement. Un gouvernement, je le souhaite, non plus transitionnel mais permanent”.
"Même s'ils sont affaiblis, ils sont toujours capables de faire des ravages", juge le représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Augustine Mahiga.
La perte de leurs principaux bastions des Shebabs s'est malgré tout traduite par une hausse des défections parmi ses partisans.
L'Amisom espère désormais pouvoir prendre le dernier fief shebab dans le sud du pays, le port de Kismayo.
Elle estime qu'il ne suffira cependant pas de combattre les insurgés pour les défaire.
“Faire échec aux insurgés se fera en les appelant pour qu'ils rejoignent le processus de paix”, estime Audace Nduwumunsi, commandant du contingent burundais de l'Amisom.
“Nous pouvons capturer toutes les villes, les Shebab seront toujours là - quand nous arrivons dans une ville, ils se fondent dans la population".
Cela explique la menace persistante de ces milices et la récurrence des attaques, même en plein cœur de Mogadiscio, pourtant libérée depuis un an.
As I wrote many time here, I was in Mogadishu late April with the AMISOM to report on the newest events since the departure of the islamists milicia men and to follow up I wrote this article, in French, on BBC Afrique's website.
Our journalist in charge of the webpages chose this spectacular photograph to illustrate the assembly of Somali people in Mogadishu stadium, a fomr Shabaab stronghold, which newly became a symbol of newfound freedom:
Courtesy AFP
Here are some of my own picture from Mogadishu's stadium and below the article in French.
One of the photographers travelling with us with the AMISOM
Ugandan and Burundian soldiers of the AMISOM pushed away the Shabaab from the Stadium in August 2011
A year ago, this stadium was a islamists' stronghold
The stadium was one of Al Shabaab's training centre and the ground was still covered of bullets and cartridges in May 2012
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Mogadiscio: un an sans Al Shebab
La Somalie célèbre le premier anniversaire de la ‘libération’ de Mogadiscio, sa capitale, ravagée par 20 ans de guerre civile.
Mogadiscio connait une paix relative depuis que les militants du groupe islamiste Al Shebab ont été chassés hors de la ville il y a un an par les forces de maintien de la paix de l’Union Africaine, l’Amisom.Pour l'occasion des centaines de Somaliens se sont rendus lundi au stade de Mogadiscio, ancien bastion Shebab libéré en août dernier, pour fêter ce premier anniversaire.
L’Amisom a réaffirmé son intention de soutenir le processus de paix en cours dans le pays.
La déclaration de la fin des opérations militaires à Mogadiscio par l’Amisom a permis de rouvrir le processus de transition politique.
Le Premier ministre actuel, dirigeant du TFG, le Gouvernement fédéral de transition, Abdiweli Mohamed Ali, a pris ses fonctions en juin 2011 et déclare se concentrer sur l’organisation des prochaines élections, dès l’été, pour mettre fin à la période de transition actuelle : “Nous traversons un période cruciale; la Somalie est passée d’une ère de total chaos à celle de la paix et de la stabilité. Et nous avons à présent un plan politique et une feuille de route. La Somalie est en transition depuis 12 ans, et cela touche à sa fin, je l’espère en ce mois d'août 2012 nous aurons un nouveau parlement, une nouvelle Constitution et un nouveau gouvernement. Un gouvernement, je le souhaite, non plus transitionnel mais permanent”.
Al Shabab reste "une menace sérieuse pour la paix et la stabilité"
Néanmoins, un rapport de l'ONU évoquait récemment des liens entre les Shebab et d'autres groupes islamistes de la région, notamment au Kenya, en Tanzanie et au Yémen et estimait que le mouvement restait "une menace sérieuse à la paix, la sécurité et la stabilité" en Somalie et plus largement sur "la scène internationale"."Même s'ils sont affaiblis, ils sont toujours capables de faire des ravages", juge le représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Augustine Mahiga.
La perte de leurs principaux bastions des Shebabs s'est malgré tout traduite par une hausse des défections parmi ses partisans.
L'Amisom espère désormais pouvoir prendre le dernier fief shebab dans le sud du pays, le port de Kismayo.
Elle estime qu'il ne suffira cependant pas de combattre les insurgés pour les défaire.
“Faire échec aux insurgés se fera en les appelant pour qu'ils rejoignent le processus de paix”, estime Audace Nduwumunsi, commandant du contingent burundais de l'Amisom.
“Nous pouvons capturer toutes les villes, les Shebab seront toujours là - quand nous arrivons dans une ville, ils se fondent dans la population".
Cela explique la menace persistante de ces milices et la récurrence des attaques, même en plein cœur de Mogadiscio, pourtant libérée depuis un an.
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