24/07/2017

"En dehors de la zone de confort" : Après la lecture



Quelques mots de lecteurs...


Ce livre est merveilleux, il reflète tellement bien toute cette mouvance... J'ai 43 ans, j'ai vu de nombreuses fois Massive, Portishead, Tricky, un énorme pan de ma vie. Je pense que je le relirai encore très souvent, quelle immersion!
 - Christophe P.


En lecture captivante sur les origines de la tendance musicale la plus innovante de ces 30 dernières années où comment la connexion entre une ville et ses habitants fabrique une culture propre en dehors de la zone de confort. Bristol a été désignée European Green Capital en 2015, on y parle 91 langues et la culture est très présente. Merci Papa Noël pour me permettre de découvrir comment Massive Attack, Banksy et Tricky ont été influencés par leur ville.
 - Jérémie M.


"Je terminé ce matin la lecture d'un bouquin sur un mec (Robert Del Naja) un groupe (Massive Attack) et une scène (Bristol : Banksy Tricky TopleyBird Portishead). Qui est absolument genial tant il recoupe avec intelligence et finesse les problématiques de la création artistique et de l'engagement politique motivé par le questionnement de l'histoire.  Ca s'appelle En dehors de la Zone de confort de Mélissa Chemam."
 - Véronique S.


"...Vraiment encore bravo pour ce livre épatant. J'ai appris une foultitude de choses !"
 - Samuel K.


"L'aventure Bristolienne revit au fil des pages avec en toile de fond l'omniprésence de 3D. Bravo pour ce travail rigoureux qui place toute la sphère de créativité qui gravite autour de Massive Attack dans l'histoire de l'art contemporaine. Et ce n'est pas fini..."
 - T. 

"L’essai musical de l’année s'appelle 'En dehors de la zone de confort'. Il s’agit là d’en encourager sa jeune auteur, Melissa Chemam, parce qu’elle représente "une enfant de Pierre Barouh", cette jeune génération de Français(es) qui partent à l’étranger pour découvrir de nouveaux horizons, en capter les énergies et revenir en France pour raconter ce qu’ils ont vu. Tout à coup, ils ont deux pôles pour magnétiser leur vie, ils marchent sur deux jambes, ils peuvent comparer les sensations de là-bas et d’ici, ils voient là-bas des choses que les locaux ne peuvent pas voir ici. En tombant à la FNAC sur l’essai de Melissa traitant des enfants prodiges de Bristol (Massive Attack, Portishead, Banksy), je croyais découvrir la traduction d’un livre anglais en français. Vu le sujet, c’était déjà inespéré. Mais non, Melissa Chemam était bien une des nôtres partie là-bas pour faire son enquête. Depuis, nous nous sommes rencontrés, et à chaque minute de notre conversation, la pertinence de son champ d’investigation me semblait un peu plus frappante. En réécoutant Massive Attack de 1991 à 2016, peut-être que la chose vous deviendra aussi obsédante que pour moi depuis un mois et la lecture de cet essai. Pas eu une telle épiphanie depuis "L’intuition Jorge Ben" à Recife en 2002, celle qui a provoqué l'aventure Oba Oba Oba avec Pierre. Et la boucle est bouclée."
 - Benjamin R.





Présentation :


Qu’ont en commun le Pont suspendu d’Isambart Brunel, l’acteur Cary Grant, le groupe Massive Attack, le plasticien Damian Hirst et l’artiste de rue Banksy ? Ils sont tous originaires de Bristol, une ville moyenne de l’ouest de l’Angleterre. Une ville marquée par une histoire riche et complexe, mais encore jamais racontée !

Marquée par une fortune précoce liée à l’ouverture de l’Angleterre vers l’Amérique, elle devient aussi un des points névralgiques du commerce triangulaire. C’est justement cette histoire qui va nourrir, de manière inédite et radicale, la génération d’artistes éclose à Bristol à partir de la fin des années 1970. Post-punk et reggae se rencontrent autour de groupes comme Black Roots, le Pop Group puis The Wild Bunch.

Tout prend forme lorsque qu’un jeune graffeur anglo-italien du nom de Robert Del Naja signe du pseudonyme de 3D sa première œuvre de rue sur un mur de la ville en 1983. Avant de fonder le groupe Massive Attack en 1988 avec les DJs Grantley Marshall et Andrew Vowles, il rencontrera sur sa route les pionniers du post-punk de Londres et Bristol, les passionnées de reggae antillais du quartier de Saint Pauls, puis la chanteuse Neneh Cherry et le rappeur Tricky. Creuset inattendu mêlant hip-hop, reggae, soul et guitares rebelles, le premier album de Massive Attack, Blue Lines, sort en 1991 et provoque une révolution dans la culture populaire britannique. Massive Attack devient l’incarnation du succès d’un métissage à la britannique, et parviendra à toujours se renouveler, tenter de nouvelles révolutions et durer au-delà de nombreux mouvements musicaux des années 1990 et 2000, telles la Brit Pop, l’electronica et le drum and bass.

Dans le sillage de cette créativité débridée mêlant musique, art et implication sociale profonde, naissent aussi les groupes Portishead et Roni Size, les mouvements nommés trip-hop et dubstep, et le génial Banksy, inspiré dès son plus jeune âge par les graffitis de Robert Del Naja. Depuis, la profondeur artistique de ces artistes et leur engagement n’ont fait que se renforcer, tout comme leur lien avec leur ville. Ce lien va devenir le tremplin qui les porte jusqu’à l’autre bout du monde, de l’Amérique à Gaza. Il pousse aussi très tôt Robert Del Naja à se mobiliser – contre la guerre d’Irak, pour les droits des Palestiniens ou plus récemment pour l’accueil des réfugiés jetés sur les routes européennes. Rébellion, art, musique, engagement, Bristol synthétise ainsi une autre histoire du Royaume-Uni. Une histoire qui amène au sommet des charts et sur le devant de la scène de parfaits autodidactes et la part plurielle et afro-antillaise de la culture britannique.

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