HEALING BEAUTY....
Some say a picture is worth a thousand words...
What about a painting then?
Just want to share insight into the marvelous exhibition I saw in Bordeaux last week, opening the Year of Cultural Exchanges between France and Colombia.
Beatriz Gonzalez, at the CAPC:
A series of heartfelt paintings on family, inner life, shared and especially female pain and mainly about healing, catharsis through sharing and crying out. My constant theme.
A nice insight into the art of a continent I know too poorly...
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23.11.2017 -> 25.02.2018
BEATRIZ GONZÁLEZ
Rétrospective 1965–2017
Dans la Nef du musée
Une exposition du CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux, du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid et du KW Institute for Contemporary Art, Berlin.
Manisfestation organisée dans le cadre de l'Année France-Colombie 2017.
Cette exposition bénéficie du soutien de l'Institut français et du ministère colombien de la Culture.
Cette exposition est reconnue d'intérêt national par le ministère de la Culture/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d'un soutien exceptionnel de l'État.
Elle reçoit également le soutien de Catherine Petitgas
Remerciements à la Galería Casas Riegner, Bogotá et à Ana Sokoloff.
Artiste emblématique et fondamentale de la scène artistique d’Amérique latine, Beatriz González a marqué des générations d’artistes et de penseurs. Son travail, qui dépasse les limites de la peinture par la multiplicité des supports utilisés, convoque l’histoire, la politique, l’humour, le privé et le public.
En 1964, elle adopte un mode opératoire auquel elle restera fidèle par la suite, en faisant d’une image issue de la presse colombienne une série de tableaux. Les archives qu’elle collectionne montrent que l’imagerie populaire façonne son œuvre et constitue un terrain de recherche et de création fertile, dont elle extrait le folklore et le pittoresque. S’appuyant souvent sur la documentation photographique des reporters de presse, certaines œuvres de Beatriz González expriment aussi la douleur provoquée par la violence et la mort. Au sujet de cet aspect de son travail, Boris Groys affirme que loin de chercher la neutralité par l’appropriation qu’elle fait des images de presse, « sa peinture reste personnelle et même intime » dans la mesure où « elle trouve le moyen de faire des journaux quotidiens son propre journal intime et, inversement, de faire de son propre journal intime un outil politique »
Beatriz González s’intéresse également à la représentation des icônes de la culture populaire (des idoles sportives aux politiciens en passant par les leaders religieux) et à celle des cultures indigènes et de l’art précolombien. Ses productions, qui apparaissent parfois comme des ready-made aidés, se déclinent sur divers supports incluant des meubles et des rideaux. Toujours en activité, l’artiste qui se décrit ironiquement comme une « artiste de province », accompagne les vives mutations sociales et politiques de la Colombie.
Réunissant peintures, dessins, estampes, sculptures et installations, cette première grande exposition rétrospective de Beatriz González en Europe, permettra de découvrir un ensemble d’environ 130 œuvres réalisées entre 1965 et 2017.
Commissaire : María Inés Rodríguez
Architecture de l'exposition : Terence Gower & Estudio Beatriz González
Architecture de l'exposition : Terence Gower & Estudio Beatriz González
Beatriz González
Artiste et pédagogue établie à Bogotá, Beatriz González est née en 1938, à Bucaramanga, Colombie. À travers le dessin, la peinture, l’illustration et la sculpture, elle traite de sujets en lien avec le contexte historique et culturel colombien. Elle a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives dans différentes institutions en Amérique latine, aux États-Unis et en Europe. Ses œuvres sont présentes dans les collections du MoMA, de la Tate Modern ou du Museum of Fine Arts de Houston, entre autres. Outre la Documenta 14 en 2017, elle a également participé à la Biennale de Venise en 1978 et à celle de Sao Paulo en 1971.
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-> Curator(s): María Inés Rodríguez
-> Artiste(s) Beatriz González
-> Artiste(s) Beatriz González
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-> Nef du musée
-> Voie d'accès pour personnes handicapées
-> Tarifs : Entrée du musée, 7 € (plein tarif) ; 4 € (tarif réduit)
-> Voie d'accès pour personnes handicapées
-> Tarifs : Entrée du musée, 7 € (plein tarif) ; 4 € (tarif réduit)
Lean more in English on the Tate Modern's website:
Beatriz González is a Colombian painter, associated with the Pop Art movement. She grew up in Colombia in the 40s and 50s, during an era of political unrest known as La Violencia (The Violence).
Initially González was a traditional painter, inspired by Vermeer and Velazquez, but later began to refer to the mass media as a source of inspiration instead. She used bold colours and flat figures to represent images taken from magazines and newspapers as a means of documenting the political and social climate of her homeland. With characteristic tongue-in-cheek humour, González calls these her ”underdeveloped painting[s] for underdeveloped countries.”
I painted the joy of the underdeveloped… Mine was a provincial type of art without horizons, confronting the everyday.
Interview with Tate, 2015
Interview with Tate, 2015
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