L’ONU vote l’envoi d’une force africaine au Mali
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Al Qarra - Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté en faveur d’une intervention militaire au Mali. Cette résolution a été décidée à l’unanimité jeudi. Proposée par la France, elle autorise le déploiement d’une force africaine chargée de chasser les rebelles islamistes du nord du Mali pour une période initiale d’une année. Cette décision permet aussi à l’Union européenne et à d’autres pays membres de l’Onu de participer au renforcement des forces de sécurité maliennes.
La force africaine, qui prendra le nom d’Afisma, devrait compter au maximum 3.300 hommes et n’interviendra pas avant septembre 2013.
Tiéman Coulibaly, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali
« Le Mali se félicite de l’adoption de cette résolution qui traduit l’engagement de la communauté internationale à ses côtés dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale qui menace dangereusement la stabilité de la région ainsi que la paix et la sécurité internationale. »
Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès des Nations unies
« Notre texte n’est pas une déclaration de guerre. Notre texte n’est pas le choix de l’option militaire, c’est tout au contraire l’expression de notre espoir qu’un dialogue politique entre les autorités de Bamako et les groupes armés du nord du pays, qui se dissocient du terrorisme, mène à un accord politique qui permettent la tenue d’élection dans l’ensemble du pays et le retour pacifique de l’armée malienne dans ses garnisons. »
En ce qui concerne le financement de cette force, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, s’est prononcé pour des contributions volontaires d’Etats membres plutôt que pour un financement onusien, ce qui ne satisfait ni la France ni l’Union africaine.
De son côté, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a accepté d’affecter 3.300 soldats – venant principalement du Nigeria, du Niger et du Burkina Faso – à la formation de la force internationale. D’après le président ivoirien Alassane Ouattara, président de la Cédéao, d’autres pays de la sous-région ainsi que deux ou trois nations non-africaines pourraient les rejoindre.
Par Wissal Ayadi
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