20/05/2014

1914 - 2014 : En souvenir du 'Procès' de Kafka

2014 correspond aussi au 100ème anniversaire de l’écriture du 'Procès' de Franz Kafka, l'un des romans qui m'a le plus marque et pilier de mon mémoire de littérature comparée.


Pour fêter cela, les fictions de France Culture et d'abord une citation :


"La grande facilité d’écrire des lettres doit avoir introduit dans le monde — du point de vue purement théorique — un terrible désordre des âmes : c’est un commerce avec des fantômes, non seulement avec celui du destinataire, mais encore avec le sien propre".
Franz Kafka

Et pour la radio, par ici :

Fictions / Le Feuilleton
Dramatique Fictions / Le Feuilleton
du lundi au vendredi de 20h30 à 20h55
Ecoutez l'émission24 minutes

Le procès 1/10 de Franz Kafka

19.05.2014 - 20:30 Ajouter à ma liste de lecture
Traduction et adaptation radiophonique de David Zane Mairowitz
Conseillères littéraires  Emmanuelle Chevrière et Katell Guillou
Réalisation  Michel Sidoroff

2014 est le 100ème anniversaire de l’écriture du Procès de Franz Kafka.
L'occasion de rappeler à quel point ce livre a été important dans la littérature du XXième siècle.

L'histoire est celle de Joseph K, antihéros, arrêté un beau matin "sans rien avoir fait de mal". Accusé d'une faute qu'il ignore par des juges qu'il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner, il va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation. À mesure que le procès prend de l'ampleur dans sa vie, chaque porte ouverte constitue une fermeture plus aliénante sur le monde de la procédure judiciaire, véritable source d'enfermement et de claustrophobie.

Mais le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K. ne relève d'aucun code et ne peut s'achever ni sur un acquittement ni sur une damnation, puisque Joseph K. n'est coupable que d'exister.

Cette adaptation radiophonique de David Zane Mairowitz insiste sur l'humour singulier de Kafka très influencé par la tradition mystique et antirationnelle du monde juif d’Europe de l’Est. Elle met en œuvre la dualité entre la mélancolie la plus noire, et l’humiliation de soi - humiliation aussi lucide que cruelle -,  et elle tente de mettre en lumière l'érotisme de l’univers de Kafka, un pan de son œuvre moins souvent évoqué.


1er épisode




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