26/05/2014

Attentat à Djibouti : vigilance maximale




Dernière minute

La menace terroriste à Djibouti demeure réelle, comme en témoigne l’attentat du samedi 24 mai 2014 au centre-ville de la capitale qui a fait 3 morts et une trentaine de blessés.
La plus grande vigilance s’impose, en particulier lundi 26 mai, jour de fête musulmane, lors de la fréquentation des lieux publics et symboliques (centre historique, lieux de culte et institutions religieuses, proximité des zones portuaires et aéroportuaires ainsi que des enclaves militaires djiboutiennes et étrangères, emprises françaises…) fréquentés par les expatriés.  
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DJIBOUTITERRORISME

Le gouvernement djiboutien confirme la menace terroriste

L'attentat de samedi soir a fait un mort : un citoyen turc, et les deux kamikazes, un homme et une femme, tués dans l'attaque contre un restaurant de Djibouti très fréquenté par les Occidentaux.  Le ministère djiboutien de l'Intérieur, a également fait état de 15 blessés, dont quatre graves, tandis que Paris a évoqué "une trentaine de blessés". Le ministère djiboutien de l'Intérieur, a également fait état de 15 blessés, dont quatre graves, tandis que Paris a évoqué "une trentaine de blessés".
  
Le ministère des Affaires étrangères djiboutien confirme les faits et l'alerte sur "une menace terroriste réelle" à Djibouti, Etat de la corne de l'Afrique engagé militairement en Somalie voisine contre les insurgés islamistes shebab liés à Al-Qaïda.

Les autorités estiment que l'attentat ne peut qu'être une "réaction violente à la participation de Djibouti au processus de stabilisation et de sécurisation de la sous-région.

Le Ministre des Affaires étrangères djiboutien, Mahmoud Ali Youssef, également porte-parole du gouvernement, confirme qu'une enquête est en cours et devra permettre d'identifier la nationalité des kamikazes, qui ont été filmés par les caméras de surveillance avant l'explosion de leur grenade. Il relaie les soupçons visant les milices Al Shabaabs mais ne confirment pas la nationalité des assaillants :

Mahmoud Ali Youssef, 
Ministre des Affaires étrangères djiboutien, porte-parole du gouvernement,
sur RFI, joint par Mélissa Chemam.

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Le Ministre des Affaires étrangères djiboutien, Mahmoud Ali Youssef, également porte-parole du gouvernement, assure également que le pays est conscient du niveau de menace dans la région et que le niveau d'alerte est désormais maximal.

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Le ministère des Affaires étrangères djiboutien confirme les faits survenus ce samedi 24 mai, où trois personnes dont un kamikaze avaient trouvé la mort dans un attentat. Djibouti, engagé militairement en Somalie voisine contre les insurgés islamistes shebabs liés à al-Qaïda, renforce sa sécurité face à une menace terroriste réelle.
Mahmoud Ali Youssef, ministre des Affaires étrangères djiboutien et porte-parole du gouvernement, refuse de minimiser la menace. « Nous disons que la vigilance doit être de rigueur. Je crois que cela ne sert à rien de dire aux gens : "il n’y a pas de risque, tout va bien".Ce que nous disons de manière très claire, c’est que nous sommes dans un pays qui est de manière globale très stable, et que c’est la première fois que cela arrive à Djibouti. Mais il y a toujours des failles. »
Les autorités estiment que l'attentat ne peut qu'être une « réaction violente à la participation de Djibouti au processus de stabilisation et de sécurisation de la sous-région », Djiboutiengageant des troupes en Somalie au sein de l’Amisom depuis 2007. Mahmoud Ali Youssef confirme qu'une enquête est en cours et devra permettre d'identifier la nationalité des kamikazes, qui ont été filmés par les caméras de surveillance avant l'explosion de leur grenade. Il relaie les soupçons visant les milices shebabs mais ne confirme pas la nationalité des assaillants.
Selon Mahmoud Ali Youssef, le gouvernement entreprend un renforcement de la sécurité suite à cet attentat : « Nous avons rehaussé notre niveau d’alerte, nous avons multiplié les mesures de sécurité. Nous coordonnons ces activités de surveillance et de sécurité avec aussi bien les forces étrangères présentes à Djibouti qu’avec les services de renseignements des pays de la région : l’Ethiopie, le Yémen, la Somalie. »

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