Suite de mes reportages réalisés à Niamey en avril :
La vidéo :
http://www.alqarra.tv/niger-les-global-shapers-aident-la-jeunesse/
Al Qarra – Depuis le début de la crise malienne, c’est tout le Sahel qui subit les conséquences de la crise. A Niamey, le manque à gagner dans le secteur du tourisme a décuplé le chômage des jeunes. Pour tenter de reprendre en main leur destin, les jeunes Nigériens ne peuvent compter que sur eux-mêmes ; les plans du gouvernement tardent à voir le jour, alors c’est la société civile qui est sur le qui-vive.
En avril dernier, les Globals Shapers, une communauté de jeunes leaders du monde entier soutenue par le Forum économique mondiale a réuni des dirigeants d’associations et d’entreprises pour trouver des solutions pour les jeunes Nigériens, touaregs notamment.
Aliou Oumarou en fait partie. Il est le président du Conseil national de la jeunesse du Niger et a mis en place de nombreuses initiatives des dernières années.
Aliou Oumarou, président du Conseil national de la jeunesse du Niger :
« Nos priorités, c’est de prendre en compte l’ensemble des préoccupations de la jeunesse. Dans un pays comme le nôtre, c’est le problème de l’emploi, et les problèmes d’éducation. Nous avons sillonné l’ensemble des huit régions du Niger pour prendre en compte les préoccupations de la jeunesse et en rendre compte aux plus hautes autorités. Le 11 décembre 2012, le chef de l’Etat nous a reçus et à cette occasion nous avons tenu à lui présenter une feuille de route. Car une jeunesse désœuvrée et mal formée va à l’échec ».
L’un des dangers présents dans tous les esprits reste celui de l’implication des jeunes dans les trafics de commerce de drogue et d’armes au nord du Niger. Un problème qu’il faut endiguer selon l’expert Ibrahim Assaleck, qui a fondé le projet « Culture de Paix subventionné par plusieurs ONG. Cet enjeu touche particulièrement les populations touaregs, les plus visées par les dérives des conflits voisins.
Ibrahim ASSALECK, coordinateur du projet ‘Culture de la paix’
« Une des plus grandes sources de revenus des jeunes dans la région d’Agadez, c’est le tourisme. On a pu résorber ainsi les problèmes au Niger depuis la fin de la rébellion du MNJ, mais le fait que de nouveaux foyers de tensions sont apparus au Mali et en Libye ont rendu encore plus hypothétique la reprise du tourisme. Sur ce plan, c’est la première répercussion directe de la crise malienne sur le nord du Niger ».
Selon lui, les jeunes nigériens les plus désœuvrés sont déçus et prêts à céder aux tentations des trafiquants et djihadistes.
L’important à ce stade est que les jeunes se mobilisent, à l’instar des Global Shapers et que des initiatives publiques les soutiennent. En cela, le Niger reste un contre-exemple par rapport à son voisin malien, et les jeunes veulent croire que leur avenir reste à construire.
Par Mélissa Chemam et Christophe Obert
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La vidéo :
http://www.alqarra.tv/niger-les-global-shapers-aident-la-jeunesse/
Niger : Les Global Shapers aident la jeunesse
La vidéo :
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Al Qarra – Depuis le début de la crise malienne, c’est tout le Sahel qui subit les conséquences de la crise. A Niamey, le manque à gagner dans le secteur du tourisme a décuplé le chômage des jeunes. Pour tenter de reprendre en main leur destin, les jeunes Nigériens ne peuvent compter que sur eux-mêmes ; les plans du gouvernement tardent à voir le jour, alors c’est la société civile qui est sur le qui-vive.
En avril dernier, les Globals Shapers, une communauté de jeunes leaders du monde entier soutenue par le Forum économique mondiale a réuni des dirigeants d’associations et d’entreprises pour trouver des solutions pour les jeunes Nigériens, touaregs notamment.
Aliou Oumarou en fait partie. Il est le président du Conseil national de la jeunesse du Niger et a mis en place de nombreuses initiatives des dernières années.
Aliou Oumarou, président du Conseil national de la jeunesse du Niger :
« Nos priorités, c’est de prendre en compte l’ensemble des préoccupations de la jeunesse. Dans un pays comme le nôtre, c’est le problème de l’emploi, et les problèmes d’éducation. Nous avons sillonné l’ensemble des huit régions du Niger pour prendre en compte les préoccupations de la jeunesse et en rendre compte aux plus hautes autorités. Le 11 décembre 2012, le chef de l’Etat nous a reçus et à cette occasion nous avons tenu à lui présenter une feuille de route. Car une jeunesse désœuvrée et mal formée va à l’échec ».
L’un des dangers présents dans tous les esprits reste celui de l’implication des jeunes dans les trafics de commerce de drogue et d’armes au nord du Niger. Un problème qu’il faut endiguer selon l’expert Ibrahim Assaleck, qui a fondé le projet « Culture de Paix subventionné par plusieurs ONG. Cet enjeu touche particulièrement les populations touaregs, les plus visées par les dérives des conflits voisins.
Ibrahim ASSALECK, coordinateur du projet ‘Culture de la paix’
« Une des plus grandes sources de revenus des jeunes dans la région d’Agadez, c’est le tourisme. On a pu résorber ainsi les problèmes au Niger depuis la fin de la rébellion du MNJ, mais le fait que de nouveaux foyers de tensions sont apparus au Mali et en Libye ont rendu encore plus hypothétique la reprise du tourisme. Sur ce plan, c’est la première répercussion directe de la crise malienne sur le nord du Niger ».
Selon lui, les jeunes nigériens les plus désœuvrés sont déçus et prêts à céder aux tentations des trafiquants et djihadistes.
L’important à ce stade est que les jeunes se mobilisent, à l’instar des Global Shapers et que des initiatives publiques les soutiennent. En cela, le Niger reste un contre-exemple par rapport à son voisin malien, et les jeunes veulent croire que leur avenir reste à construire.
Par Mélissa Chemam et Christophe Obert
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La vidéo :
http://www.alqarra.tv/niger-les-global-shapers-aident-la-jeunesse/
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