18/02/2014

L'ACTUALITE AFRICAINE DE CE LUNDI :



Bienvenus dans cette édition d'AFRIQUE SOIR.

A la une de l'actualité africaine de ce lundi 17 février :

** En CIV, le fils de l'ancien président Michel Gbagbo a finalement été libéré dans l'après-midi, après avoir été arrêté vendredi ; Nous retrouverons notre correspondant à Abidjan dès le début de ce journal.

 ** La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza, s'est envolée pour Ndjamena où elle est attendue par le président tchadien Idriss Déby. Ce matin, elle avait reçu la visite de parlementaires français à Bangui.

** Nous entendrons également le reportage de nos correspondants à Bouar dans le nord du pays partis à la rencontre des déplacés musulmans logés à la mosquée en attendant de quitter le pays.

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En Côte d'Ivoire : Michel Gbagbo, le fils de l'ancien président Laurent Gbagbo a été libéré en fin d'après-midi.

Il avait été arrêté à l'aéroport d'Abidjan vendredi soir, alors qu'il cherchait à se rendre en France, selon son avocat Me Rodrigue Dadjé.
 
Michel Gbagbo, devait s'y pour comparaître devant la justice française. 

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La Présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba Panza s'est envolée cet après-midi pour Ndjamena, la capitale tchadienne, où elle doit rencontrer le Président Idriss Déby, au cours d'une visite de travail de 24 heures.

Un voyage qui intervient après la première sortie à l'étranger de la Présidente de transition, il y a dix jours à Brazzaville, pour rencontrer un autre partenaire incontournable des autorités de transition, Denis Sassou Nguesso.

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La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a exprimé la demande que l'intervention militaire française dans son pays soit prolongée jusqu'aux élections prévues en février 2015,
c'est ce qu'ont annoncé adns l'après-midi les parlementaires français à la presse à Bangui.

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Une demande formulée à l'occasion de la visite d'une délégation de neuf députés français à Bangui ce lundi...

ils se sont entretenus avec les responsables de l'opération militaire française Sangaris et les autorités de transition centrafricaines.
Et ont été reçus ce matin par la présidente Catherine Samba Panza et les principales autorités centrafricaines.

L'Assemblée nationale française doit se prononcer par un vote le 25 février sur la prolongation au-delà de début avril de l'opération Sangaris déclenchée le 5 décembre dernier.

Le groupe de parlementaires était conduit par la député socialiste Elisabeth Guigou, la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Pour elle,
il faut que très rapidement policiers et gendarmes centrafricains soient déployés dans les rues de Bangui.

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Elisabeth Guigou, la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, était interrogé par Boniface Vignon.

Et pendant ce temps, de nombreux civils centrafricains continuent de fuir, essentiellement des musulmans qui veulent quitter le pays.

Ils partent d'un peu partout.
Nos envoyés spéciaux sont allés à leur rencontre dans la ville de Bouar, au nord du pays, où environ 6000 musulmans ont trouvé refuge depuis un mois dans la mosquée centrale de la ville et dans l'école Haussa attenante.

Ces musulmans ont fuit comme beaucoup les violences perpétrées par les miliciens "anti-balakas", des représailles contre les musulmans déclenchées par le départ des Selekas, le 20 janvier dernier.

A présent ces déplacés attendent leur tour pour partir, notamment au Cameroun voisin.

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Au Burundi, la crise entre le pouvoir et l'UPRONA semble encore loin d'être résolue.
Le gouvernement a lancé aujourd'hui une mise en garde au principal parti tutsi, qui vient de passer dans l'opposition...

Ce repositionnement fait suite à cette crise ouverte avec le président Pierre Nkurunziza.

Le POUVOIR appelle l'UPRONA,  à éviter toute tentative de déstabilisation.

Le ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwi-mana, a appelé au calme, alors que beaucoup ne cachent pas leur inquiétude suite à cette crise.

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Et on termine ce journal en Afrique du Sud, où un groupe de mineurs est toujours coincé dans la mine illégale de l’est de Johannesburg.

Les mineurs s'y sont retrouvés enfermés après la chute d'un bloc de pierre.
Depuis hier, les services de secours interviennent pour les dégager.
24 mineurs ont pu sortir ce lundi, les autres craignent d'être accusés de travail illégal dans cette mine abandonnée, interdite...

Mais les autorités ne sont sûres du nombre exact de mineurs se trouvant toujours au fond.

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FIN

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