Bienvenus dans
cette édition d'AFRIQUE SOIR.
A la une de
l'actualité africaine de ce lundi 17 février :
** En CIV, le fils
de l'ancien président Michel Gbagbo a finalement été libéré dans l'après-midi,
après avoir été arrêté vendredi ; Nous retrouverons notre correspondant à
Abidjan dès le début de ce journal.
** La présidente de transition centrafricaine
Catherine Samba Panza, s'est envolée pour Ndjamena où elle est attendue par le
président tchadien Idriss Déby. Ce matin, elle avait reçu la visite de
parlementaires français à Bangui.
** Nous entendrons
également le reportage de nos correspondants à Bouar dans le nord du pays
partis à la rencontre des déplacés musulmans logés à la mosquée en attendant de
quitter le pays.
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Il avait été arrêté à l'aéroport d'Abidjan
vendredi soir, alors qu'il cherchait à se rendre en France, selon son avocat Me
Rodrigue Dadjé.
Michel Gbagbo, devait s'y pour comparaître
devant la justice française.
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Un voyage qui intervient après la première
sortie à l'étranger de la
Présidente de transition, il y a dix jours à Brazzaville,
pour rencontrer un autre partenaire incontournable des autorités de transition,
Denis Sassou Nguesso.
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La présidente de transition centrafricaine
Catherine Samba Panza a exprimé la demande que l'intervention militaire
française dans son pays soit prolongée jusqu'aux élections prévues en février
2015,
c'est ce qu'ont
annoncé adns l'après-midi les parlementaires français à la presse à Bangui.
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Une demande
formulée à l'occasion de la visite d'une délégation de neuf députés français à
Bangui ce lundi...
ils se sont
entretenus avec les responsables de l'opération militaire française Sangaris et
les autorités de transition centrafricaines.
Et ont été reçus ce
matin par la présidente Catherine Samba Panza et les principales autorités
centrafricaines.
L'Assemblée nationale française doit se
prononcer par un vote le 25 février sur la prolongation au-delà de début avril
de l'opération Sangaris déclenchée le 5 décembre dernier.
Le groupe de
parlementaires était conduit par la député socialiste Elisabeth Guigou, la
présidente de la Commission
des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.
Pour elle,
il faut que très
rapidement policiers et gendarmes centrafricains soient déployés dans les rues
de Bangui.
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Elisabeth Guigou,
la présidente de la
Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
française, était interrogé par Boniface Vignon.
Et pendant ce
temps, de nombreux civils centrafricains continuent de fuir, essentiellement
des musulmans qui veulent quitter le pays.
Ils partent d'un
peu partout.
Nos envoyés
spéciaux sont allés à leur rencontre dans la ville de Bouar, au nord du pays,
où environ 6000 musulmans ont trouvé refuge depuis un mois dans la mosquée
centrale de la ville et dans l'école Haussa attenante.
Ces musulmans ont
fuit comme beaucoup les violences perpétrées par les miliciens
"anti-balakas", des représailles contre les musulmans déclenchées par
le départ des Selekas, le 20 janvier dernier.
A présent ces
déplacés attendent leur tour pour partir, notamment au Cameroun voisin.
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Au Burundi, la
crise entre le pouvoir et l'UPRONA semble encore loin d'être résolue.
Le gouvernement a
lancé aujourd'hui une mise en garde au principal parti tutsi, qui vient de
passer dans l'opposition...
Ce repositionnement
fait suite à cette crise ouverte avec le président Pierre Nkurunziza.
Le POUVOIR appelle
l'UPRONA, à éviter toute tentative de
déstabilisation.
Le ministre de
l'Intérieur, Edouard Nduwi-mana, a appelé au calme, alors que beaucoup ne
cachent pas leur inquiétude suite à cette crise.
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Et on termine ce
journal en Afrique du Sud, où un groupe de mineurs est toujours coincé dans la mine
illégale de l’est de Johannesburg.
Les mineurs s'y
sont retrouvés enfermés après la chute d'un bloc de pierre.
Depuis hier, les
services de secours interviennent pour les dégager.
24 mineurs ont pu
sortir ce lundi, les autres craignent d'être accusés de travail illégal dans
cette mine abandonnée, interdite...
Mais les autorités
ne sont sûres du nombre exact de mineurs se trouvant toujours au fond.
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FIN
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