EXIL
de Jakob Ejesbo (Danemark)
Chez Gallade Editions :
POURQUOI NOUS ÉDITONS CE LIVRE
Dans la lignée d’aussi prestigieux écrivains de l’Afrique qu’Hemingway, Conrad ou Blixen, une œuvre puissante qui se démarque de la littérature danoise et de celle consacrée à l’Afrique.
434 pages
ISBN : 978-2-35176-256-1
PRIX : 23 €
FORMAT : 14 X 21,5 cm
AUTEUR : Jakob Ejersbo
TRADUCTEUR(S) : Helene Hervieu
DATE DE PARUTION EN VO : 2009
DATE DE PARUTION : 2013
harmonia mundi
Fille d’immigrés britanniques, Samantha grandit à Tanga près de l’océan, entre un père ancien agent des forces spéciales, qui loue désormais ses services aux despotes locaux, et une mère qui s’abîme dans l’ennui et l’alcool. Arrivée à trois ans en Tanzanie, Samantha ne connaît pas son pays natal. Blanche et habituée à fréquenter les lieux privilégiés des occidentaux et des riches africains, elle parle le swahili et côtoie les Tanzaniens. Adolescente, son corps et ses désirs sont ceux d'une femme, mais ses parents et ses professeurs la voient encore comme une enfant. Samantha ne trouve sa place nulle part. Livrée à elle-même, elle risque sa peau dans les premiers apprentissages du sexe, de l’alcool et de la drogue. Où peut-elle aller, elle qui n’appartient à aucune terre – sinon vers l’inéluctable..
Avec Exil, Jakob Ejersbo dresse un tableau sombre du vécu immigrant Nord-Sud en même temps qu’un portrait sans concession de l’Afrique postcoloniale. Dans la lignée de Conrad, il est le peintre du côté obscur de la nature humaine. Son œuvre fait la part belle aux personnages déracinés, exilés, marginalisés, mais toujours porteurs d’un sentiment d’humanité et d’espoir en l’avenir.
À travers le destin d’expatriés en Tanzanie, et l’incommunicabilité des êtres qui pousse à la dérive, sa monumentale trilogie sur l’Afrique intercontinentale traite notamment du difficile passage à l’âge adulte.
À travers le destin d’expatriés en Tanzanie, et l’incommunicabilité des êtres qui pousse à la dérive, sa monumentale trilogie sur l’Afrique intercontinentale traite notamment du difficile passage à l’âge adulte.
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La presse en parle :
La presse en parle :
« Le lecteur est comme contaminé : une Samantha bat la campagne et la chamade en lui, provocante et imbécile ? vivante. Quand l'un de ses camarades de classe torture un pauvre chat, il croit reconnaître les gémissements de l'adolescente dans les miaulements de l'animal. Soulevée par l'existence, catapultée le plus loin possible, la jeune fille effectue un vol plané au long cours. Quatre cents pages d'une sublime chute. De ce roman d'initiation et de perdition, superbement rendu par la traduction d'Hélène Hervieu, Samantha ne retire rien : ni l'amour, ni une identité, ni même la certitude de rester en Afrique comme elle le souhaite. » – Le Monde des livres
« Lycéenne Out of Africa. Grandir non loin des girafes du Kenya et à deux pas de Zanzibar [...], cela vous forme une jeunesse. Loin des clichés, le portrait suave et inquiétant d’un continent dont la population à la dérive trouve un écho dans la fragilité de l’héroïne adolescente. » – GRAZIA
« Exil électrise par son écriture galvanisée et lapidaire. » –La Libre Belgique
« On pense à un Larry Clark en Afrique. » – Livres Hebdo
« La prose d’Ejersbo est une expérience captivante. Sans relâche et avec une poigne quasi vicieuse, il met à nu le mal fait à une jeune fille et à un continent. » – Berlingske Tidende
« Jakob Ejersbo porte son récit à de tels sommets qu’il nous semble parfois entendre les écrivains danois Karen Blixen et Michael Strunge murmurer à l’arrière-plan. Du punk aristocratique ! […] Une œuvre à la fois visionnaire et virtuose – une sorte de mobile dont les éléments s’assemblent et se séparent, tout en s’éclairant mutuellement. » – Le Courrier international
« Dans la lignée d’aussi prestigieux écrivains de l’Afrique qu’Hemingway, Conrad ou Blixen. » – Politiken
« Ejersbo est par excellence un portraitiste de la crudité et de l’inexorable. » – Flensborg Avis
EN PLUS DE MOTS :
« Au début de l’été 2007, Jakob Ejersbo m’a remis la première version revue d’un manuscrit pour les éditions Gyldendal, une œuvre qu’il avait projetée d’écrire dès sa tendre jeunesse et à laquelle il avait travaillé quasiment depuis qu’il avait publié en 2002 son roman Northern Powers.
Le nouveau manuscrit était composé de deux tomes : un roman, Liberty, et un recueil de nouvelles, Révolution.
Un mois plus tard, Jakob et moi, on se retrouva ensemble quelques jours pour relire page à page le manuscrit. Nous avions déjà décidé d’un commun accord de diviser le recueil de nouvelles en deux, c’est-à-dire de prendre un des récits du recueil, Exil, et de le publier à part. Nous étions aussi d’accord pour que la rédaction de l’ensemble du manuscrit soit terminée courant 2008, avant de commencer la publication. […]
En septembre 2007, il lui fut diagnostiqué un cancer, et il s’ensuivit des traitements extrêmement lourds, à la fois sur le plan physique et psychique de sorte que son travail ne put suivre le plan prévu au départ, […].
Au début de juillet 2008, environ une semaine avant qu’il meure, j’ai parlé au téléphone avec Jakob, et nous nous sommes mis d’accord sur l’ordre de la publication : […] Exilet Révolution, devaient paraître d’abord et Liberty en dernier, […], avec de grands intervalles entre chaque ouvrage publié. » – Février 2009, Johannes Riis
Exil est le premier volume de la trilogie inspirée à Jakob Ejersbo par son enfance en Afrique. Galaade publieraRévolution, suivi de Liberty, en 2014 et 2015.
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