Au Kenya, les députés ont demandé hier jeudi au gouvernement d'organiser le retrait de leur pays du Statut de Rome, fondateur de la Cour pénale internationale (CPI).
La Cour doit pourtant commencer à juger, en septembre et novembre, les deux têtes de l'exécutif kényan : le Président Uhuru Kenyatta et le vice-président William Ruto, récemment élu en mars dernier.
La Chambre des députés va donc déposer dans les 30 jours un projet de loi pour abroger la Loi sur les crimes internationaux adoptée en 2008 et fixant les modalités de coopération entre le Kenya et la CPI.
Mais selon l'un des porte-paroles de la Cour Pénale Internationale, Fadi el Abdallah, ce retrait - qui n'est pas encore effectif - n'entraînerait en rien l'arrêt des procédures en cours contre MM. Kenyatta et Ruto.
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Aucun des 122 Etats qui ont ratifié le Statut de Rome ne s'en est pour l'instant retiré.
Ce retrait kenyan - qui n'est pas encore effectif - ne saurait selon la CPI que dommageable pour les Kenyans et la protection contre les crimes contre l'humanité.
La Cour ne craint donc pas de contagion dans d'autres pays. Il faut seulement expliquer aux populationx que les procès n'implique pas de vide politique...
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SUR RFI :
Aucun des 122 Etats qui ont ratifié le Statut de Rome ne s'en est pour l'instant retiré.
Ce retrait kenyan - qui n'est pas encore effectif - ne saurait selon la CPI que dommageable pour les Kenyans et la protection contre les crimes contre l'humanité.
La Cour ne craint donc pas de contagion dans d'autres pays. Il faut seulement expliquer aux populationx que les procès n'implique pas de vide politique...
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SUR RFI :
La Chambre des députés va donc déposer dans les 30 jours un projet de loi pour abroger la loi sur les crimes internationaux adoptée en 2008 et fixant les modalités de coopération entre le Kenya et la CPI. Aucun des 122 Etats qui ont ratifié le Statut de Rome ne s'en est pour l'instant retiré. Mais, selon l'un des porte-paroles de la Cour Pénale Internationale, Fadi el-Abdallah, ce retrait - qui n'est pas encore effectif - n'entraînerait en rien l'arrêt des procédures en cours contre MM. Kenyatta et Ruto. Au contraire, il ne saurait être que dommageable pour les Kenyans et la protection contre les crimes contre l'humanité.
Toujours selon Fadi el-Abdallah, ce retrait n'entraînera pas de contagion dans d'autres pays. Il faut seulement expliquer aux populations que les procès n'impliquent pas de vide politique.
Toujours selon Fadi el-Abdallah, ce retrait n'entraînera pas de contagion dans d'autres pays. Il faut seulement expliquer aux populations que les procès n'impliquent pas de vide politique.
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