En Tunisie, l'Assemblée nationale constituante a repris une partie de ses activités ce mercredi mais la question d'une reprise des débats sur le projet de Constitution reste en suspens.
Les travaux de l'ANC ont été gelés début août en raison d'une profonde crise, provoquée entre autre par l'assassinat d'un opposant.
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Il s'agit de la première reprise d'activité de l'Assemblée tunisienne depuis le gel des travaux.
Celle-ci avait été ordonnée après la mort du député d'opposition Mohamed Brahmi, assassiné le 25 juillet.
Pourtant, depuis l'arrêt des travaux parlementaires, le 6 août, aucun compromis entre les partisans d'Ennhada au pouvoir et l'opposition n'a été trouvé.
Plus de 60 députés sont toujours en retrait et boycottent l'Assemblée.
D'autres députés, sans être retirés, ne participent plus aux travaux.
Au total, environ un tiers de l'Assemblée reste inactive.
Le service de presse de la présidence de l'ANC a pourtant indiqué ce matin que trois commissions parlementaires devaient se réunir ce mercredi. Et le porte-parole du Président de l'Assemblée, Mustapha Ben Jafaar l'a confirmé à RFI.
La commission de la législation générale a été la première à se réunir.
Elle examine un projet de loi traitant des droits des chefs de l'Etat à l'issue de leur mandat.
Deux autres réunions sont prévues cette semaine :
- celle des présidents des groupes parlementaires jeudi
- et celle du bureau de l'ANC vendredi, pour décider de la reprise ou non des séances plénières.
Pour les députés issus d'Ennahda, il faut reprendre les travaux au plus vite. Leurs opposants leur reprochent par contre l'absence de progrès sur le texte constitutionnel.
Un texte sans lequel la Tunisie reste privée et d'institutions pérennes et de calendrier électoral.
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