07/11/2013

Centenaire d'Albert Camus : Reportage en Algérie


 Mon reportage sera diffusé ce jeudi dans l'Emission Vous M'en Direz des Nouvelles à 15h10 à Paris (heure d'Europe centrale), 23h10 (TU) sur l'antenne Afrique : 

http://www.rfi.fr/emission/vous-direz-nouvelles-0

Vous m'en direz des nouvelles !

De gauche à droite: Laura Pinto, Jean-François Cadet et Leslie Carretero.
De gauche à droite: Laura Pinto, Jean-François Cadet et Leslie Carretero.
RFI/Sébastien Bonijol

Le rendez-vous culturel quotidien de RFI à 14h10 TU sur l'antenne monde et Paris, et à 23h10 TU sur l'antenne Afrique. Musique, cinéma, littérature, expositions, spectacle vivant, photographie, gastronomie… Du lundi au vendredi, 47 minutes de rencontres en tous genres en France et dans le monde pour exciter nos 5 sens et partager le bonheur d’être ému. Une émission présentée par Jean-François Cadet et réalisée par Laura Pinto, avec le concours de Leslie Carretero.

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Reportage sur Albert Camus en Algérie

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Albert Camus est né à Mondovi, près de l’actuelle ville d’Annaba, dans l’est algérien, il a vécu à Belcourt, quartier populaire d’Alger, écrit les premiers reportages sur la Kabylie, incarné Oran dans ‘La Peste’, devisé sur les ruines romaines de Tipaza dans ‘Les Noces’ et sur la capitale dans ‘L’Etranger’... Bref, pour beaucoup, le Prix Nobel de littérature a immortalisé l’Algérie. Mais est-ce aussi le point de vue des Algériens ? Pour le centenaire de l’auteur, reportage sur sa terre natale. Mélissa Chemam, de Tizi Ouzou à Tipaza en passant par Alger, pour RFI.  

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Cette libraire travaille sur la Place de la Grande Poste à Alger depuis 1963 et a donné une bonne place à Albert Camus dans ses rayons. Alors que la France et l’Algérie  fête – séparément – le centenaire de l’auteur, en Algérie, Camus reste un étranger, selon elle… mais un étranger du pays - que l’on continue de lire.

Chez les lecteurs algérois, comme ici à la Librairie du Tiers Monde, place de l’Emir Abdelkader, on s’intéresse malgré tout à un écrivain qui a immortalisé le pays par ses textes, de Tipaza à la Kabylie en passant par Belcourt, son quartier de la capitale et la ville coloniale hispanisante d’Oran. Mais on n’oublie pas qu’il n’a pas su trancher pour une Algérie indépendante… 

Outre les polémiques, une autre preuve de la postérité d’Albert Camus de l’autre coté de la Méditerranée est la vitalité éditoriale sur sa vie comme son œuvre. Les célèbres éditions Barzakh présentent par exemple cette semaine au Salon international du livre d’Alger deux romans sur Camus que soutient l’éditeur Sofiane Hadjadj.

Ce centenaire serait-il enfin le moment pour sortir Camus de la polémique où l’on laissé les Algériens ? C’est en tout cas le point de vue de Walid Bouchakour, critique littéraire du quotidien El Watan.

Et alors que les livres d’Albert Camus repeuplent les librairies et tables de chevets des Algériens, malgré les regrets et les polémiques, une de ses citations orne aussi la seule stèle plantée sur les collines de Tipaza affirmant : « Je comprends ici ce qu'on appelle gloire : le droit d'aimer sans mesure », un extrait d’une lettre appelant à « ajouter à la création (…) pendant que d'autres travaillent à la destruction »… Une stèle qui a ainsi aider à ancrer Camus dans ce sol algérien.

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