05/01/2013

La presse française va mal, suite

Voir post précédent mais en résumé, Nicolas Bedos dit tout haut ce que je murmure tout bas, forcément, ma voix n'a pas le même échos. Je suis rentrée en France en septembre, après 4 ans d'exil journalistique, déterminée à retrouver un brio et une rigueur médiatique tels ceux que m'avaient inspiré certains médias en Grande-Bretagne, travaillant à la BBC, lisant le Guardian, meilleur quotidien d'Europe selon moi, et le piquant The Economist.

Bon, la tâche fut délicate, et chaque jour je me réfugie un peu plus sur Arte, France Culture et dans le revues telles XXI et Long Cours, car la grande presse, les hebdos et le télévision généraliste ne font que me décevoir, sans revenir trop longuement sur ces Unes du Point et de L'Express qui ont fini de m'achever.

Mais qui relaie mon désespoir? Au moins une personne : Nicolas Bedos. Et souvent, et alors qu'il a chroniqué chez Giesbert, patron du Point, et écrit dans Marianne. Soulagement. Et il le dit et le redit comme je le pense : les intellectuels français se rabaissent et n'ont aucune pensée à proposer. Ce que le reste du monde ne sait que trop et qu'en France tant s'osbtinent à ignorer.

L'entretien avec l'auteur et virtuose de la critique et de l'ironie sur la RTBF diffusé le 4 janvier est cinglant, provocateur, arrrogant, mais d'autant plus efficace.

Mais de fait, cette autre interview accordée également à un programme de la RTBF, mi-décembre, explique mieux:

http://www.rtbf.be/video/detail_on-n-est-pas-rentre-18-12-2012-nicolas-bedos-journal-d-un-mythomane-volume-2?id=1785429

Que ferait-on sans les Belges?

Et si Barbier, Giesbert, Lévy et les autres écoutaient et se remettatient en question? Ou si on parvenait à lancer un nouveau magazine hebdomadaire? Je rêve, je rêve, mais c'est tout ce qui nous reste. Avec l'humour.

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