Sunday afternoon, time flowing slowly, freedom, music, books, daydreaming and radio... I love those moments. The middle of the afternoon, my favourite radio plays a show on travels, Villes-Mondes. This week is dealing with New Orleans, it makes me want to fly, I would so love to see Louisiana. And on their website I find the one programme they dedicated to Mexico, the last love of my travels...
I read the reporter's text and I could have written it myself, I so agree, it seems so accurate. Here it is, in French, as it was written:
http://www.franceculture.fr/emission-villes-mondes-villes-mondes-mexico-2012-05-27
«Mexico.
Avant, je n’avais pas d’image.
Quand j’ai connu la ville, les sons m’ont attrapé.»
Julien Thèves
On peut traverser Mexico à pied. On peut marcher des heures dans ses quartiers, la Roma, Condesa, la Zona Rosa, et puis prendre un taxi. Il faut faire attention la nuit. On peut marcher, sans être essoufflé par l’altitude. On peut imaginer la vie des gens derrière les murs de ces maisons colorées, qu’on croit abandonnées parfois.
On peut boire un jus de fruit le matin, manger une quesadilla sur le pouce et se finir au mezcal. Il faut remettre son pull quand la nuit tombe.
On peut rêver à tous ces quartiers où on n’ira jamais : ciudad Neza, la Raza, barranca del Muerto, Sindicalismo, Progreso, Obrero Mundial.C'est trop grand; on n'a pas le temps.
On peut être réveillé par les avions ou par l’odeur de la pluie.
Tenter d’échapper au bruit ou plonger tête baissée dans la foule du centre, le samedi après-midi.
On peut aimer le soleil et rêver à la lagune absente, celle de Mexico, enfouie sous le bitume cabossé des avenues.
On peut avoir peur des tremblements de terre ou aimer quand ça secoue.
On peut rêver aux plages d’Acapulco ou passer tout son temps en ville, cerné par les montagnes et la forme des volcans, sans jamais sortir de Mexico, ville monstre qui vous absorbe et vous occupe, sur 40 kilomètres de large et 60 de long.
Mexico et ses habitants. Ils ont tous quelque chose à dire de Mexico : ville maudite et adorée, mère terrienne et mystique, capitale d’un empire disparu et laboratoire de la modernité. Traverser la ville de rendez-vous en rendez-vous, de parole en parole.
You can also listen to the programme from the same link:
http://www.franceculture.fr/emission-villes-mondes-villes-mondes-mexico-2012-05-27
I want to go back to Mexico.
Please wait for me...
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My hommage, in picture:
Coyoacan
Zocalo de Mexico
El centro historico
Carlos Fuentes:
"Cette ville ne peut pas mourir; elle a trop de passé pour ne pas avoir d'avenir"...
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