Superbe week-end ensoleillé à Bruxelles, c'est si rare!
Grand moment de poésie et de beauté pure : l'exposition sur la couleur bleue le long de la route de la soie à la merveilleuse Fondation Boghossian, installée dans les locaux de la Villa Empain, dans la commune d'Ixelles.
Quelques coups d'oeil en image!
La Fondation consacre ses expositions aux rapports artistiques et historiques entre orient et occident...
Un peu d'Iran comme ci-dessous...
Un zeste de Belgique comme ce beau tableau de Pierre Alechinsky :
Bleu catalan chez Juan Miro :
Contemporain inspiré du traditionnel... au stylo BIC :
International Klein Blue :
Entre Inde et Occident avec Anish Kapoor :
Et bien plus encore...
Voir les infos ci-dessous :
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FONDATION BOGHOSSIAN
Un centre d'art et de dialogue entre les cultures d'Orient et d'Occident
Créer à Bruxelles un centre d'art et de dialogue entre les cultures d'Orient et d'Occident ayant pour cadre la célèbre Villa Empain, tel est un des objectifs prioritaires de la Fondation Boghossian.
Ce Centre, destiné à enrichir la découverte réciproque de l'Occident et de l'Orient, répondra à plusieurs ambitions complémentaires: culturelles, artistiques, pédagogiques, scientifiques, ainsi qu'à des fonctions d'animation mettant en évidence les liens qui peuvent renforcer ce dialogue.
EXPOSITION EN COURS
La Route Bleue
Le propos de cette exposition est de suivre les traces de l'ancienne Route de la Soie à travers la couleur bleue...
LA ROUTE BLEUE
27 septembre 2013 - 09 février 2014
Le propos de cette exposition est de suivre les traces de l'ancienne Route de la Soie à travers la couleur bleue qui, depuis de nombreux siècles, inspire artistes, artisans et poètes d'Orient et d'Occident.
De la Méditerranée à la Chine, ce voyage imaginaire évoque l'indigo des textiles, les céramiques bleues de l'Empire ottoman et de l'Asie centrale, les bijoux en lapis-lazuli et en turquoise, pour atteindre le fameux bleu de Chine.
L'exposition invite donc à un itinéraire à travers le temps et l'espace, les cultures et les arts déclinés sous toutes leurs formes d'expression.
Plus d'une quarantaine de créateurs modernes et contemporains ont également été sollicités pour cette exposition qui sera, par la suite, proposée au public du Musée de Limoges.
De la Méditerranée à la Chine, ce voyage imaginaire évoque l'indigo des textiles, les céramiques bleues de l'Empire ottoman et de l'Asie centrale, les bijoux en lapis-lazuli et en turquoise, pour atteindre le fameux bleu de Chine.
L'exposition invite donc à un itinéraire à travers le temps et l'espace, les cultures et les arts déclinés sous toutes leurs formes d'expression.
Plus d'une quarantaine de créateurs modernes et contemporains ont également été sollicités pour cette exposition qui sera, par la suite, proposée au public du Musée de Limoges.
Alors que dans l'Antiquité grecque et romaine, le bleu était considéré comme une couleur « barbare », l'Orient l'utilisait déjà dans les arts et la vie quotidienne, que ce soit pour les rituels religieux, la teinture des textiles, la décoration des céramiques, du verre ou pour l'ornementation de bijoux précieux.
Appelé anil, l'indigo a donné son nom au Nil, le « fleuve bleu » d'Egypte où le bleu portait bonheur dans l'au-delà. La turquoise était dédiée à Hathor, déesse de la maternité et le pectoral du dieu Horus, d'un bleu profond, symbolisait l'oeil capable de guérir, comme le soleil.
Pour les Perses, le monde reposait sur un saphir donnant au ciel son éclat, tandis que la Chine ancienne accordait au bleu les vertus médicinales de la plante indigo et l'utilisait dans la fabrication de papiers, de vêtements et de porcelaine. Les Tibétains, eux, conservaient précieusement les turquoises comme trésors protecteurs des eaux et des sources.
Si l'Orient a depuis longtemps vénéré les vertus le bleu, curieusement, ce n'est qu'à partir du XIIe siècle que l'Europe a progressivement valorisé cette couleur qui, jusqu'alors, n'était désignée que par un vocabulaire très pauvre.
Mais depuis l'époque moderne, le bleu s'est imposé en Occident, jusqu'à devenir, avant le vert et le rouge, la préférée de tous, symbolisant le rêve, la sagesse et la sérénité. Désormais, le bleu est omniprésent autour de nous : associée à la pureté de l'eau, à l'infinité du ciel et de la mer, à l'aura divine ou royale, aux vêtements de travail et aux jeans de toutes générations, aux oeuvres des artistes impressionnistes et fauves jusqu'à celles de Matisse et d'Yves Klein, cette couleur s'est parée de nombreux attributs et on ne compte plus les expressions qui donnent signification à ses mille nuances.
Appelé anil, l'indigo a donné son nom au Nil, le « fleuve bleu » d'Egypte où le bleu portait bonheur dans l'au-delà. La turquoise était dédiée à Hathor, déesse de la maternité et le pectoral du dieu Horus, d'un bleu profond, symbolisait l'oeil capable de guérir, comme le soleil.
Pour les Perses, le monde reposait sur un saphir donnant au ciel son éclat, tandis que la Chine ancienne accordait au bleu les vertus médicinales de la plante indigo et l'utilisait dans la fabrication de papiers, de vêtements et de porcelaine. Les Tibétains, eux, conservaient précieusement les turquoises comme trésors protecteurs des eaux et des sources.
Si l'Orient a depuis longtemps vénéré les vertus le bleu, curieusement, ce n'est qu'à partir du XIIe siècle que l'Europe a progressivement valorisé cette couleur qui, jusqu'alors, n'était désignée que par un vocabulaire très pauvre.
Mais depuis l'époque moderne, le bleu s'est imposé en Occident, jusqu'à devenir, avant le vert et le rouge, la préférée de tous, symbolisant le rêve, la sagesse et la sérénité. Désormais, le bleu est omniprésent autour de nous : associée à la pureté de l'eau, à l'infinité du ciel et de la mer, à l'aura divine ou royale, aux vêtements de travail et aux jeans de toutes générations, aux oeuvres des artistes impressionnistes et fauves jusqu'à celles de Matisse et d'Yves Klein, cette couleur s'est parée de nombreux attributs et on ne compte plus les expressions qui donnent signification à ses mille nuances.
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