Au Togo, la journée a été dominée par deux manifestations quasi-simultanée à Lomé.
Une manifestation de l'opposition é été dispersée ce vendredi.
Lancé à l'appel du Cap 2015, le Combat pour l’Alternance Politique en 2015, le rassemblement avait pour but de demander une série de réformes avant les élections de l'an prochain dont la limitation du nombre de mandats.
Selon les participants, elle a été dispersée violemment, à coup de gaz lacrymogènes notamment, deux personnes ont été gravement blessées.
Selon Eric Dupuy, le secrétaire national à la communication de l'ANC, l'Alliance Nationale pour le Changement, qui participait à la marche, plusieurs milliers de personnes ont participé et les gendarmes ont chargé le cortège avant l'Assemblée nationale et le Palais des Congrès.
Il affirme que les militaires sont encore dans les rues ce soir, ce qui est inacceptable bien qu'habituel selon lui
L'organisation de Défense des droits de l'homme a prévu de manifester de nouveau le 28 novembre prochain. De son côté Jean-Pierre Fabre, président de l'ANC, doit rencontrer le chef de l'Etat Faure Gnassingbé à 11h.
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De son côté, le parti au pouvoir conteste l'ampleur de la manifestation de l'opposition.
L'UNIR, parti du président Faure Gnassingbé, a rassemblé ses partisans dans la capitale pour contester la façon dont l'opposition amène dans la rue un débat qui devrait avoir lieu à l'Assemblée.
Pierre Lamadokou, porte-parole de l'UNIR, explique que les manifestants de l'opposition ont été dispersés car ils visaient l'Assemblée et le palais des Congrès, ce qui a inquiété la gendarmerie.
Il affirme que le débat n'avait pourtant pas sa place dans la rue et qu'il a fallu que l'UNIR y descende pour montrer que le pouvoir est toujours soutenu.
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