31/10/2014

BURKINA : Réactions internationales

BURKINA FASO ETATS-UNIS FRANCE ONU 

La communauté internationale inquiète de la situation au Burkina Faso

mediaEmeutes à Ouagadougou, le 30 octobre 2014.REUTERS/Joe Penney

Partenaires privilégiés du Burkina Faso, Paris et Washington n'ont jamais montré un grand enthousiasme devant le projet de réforme du président burkinabé Blaise Compaoré.

La France a plaidé cet après-midi pour un "retour au calme" et les Etats-Unis ont exprimé leur "vive inquiétude".

La France compte "un peu plus de 3.500 ressortissants"  au Burkina ; le Quai d'Orsay a expliqué suivre "avec beaucoup d'attention le déroulement des manifestations", lors d'un point de presse électronique.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déploré "les violences qui ont eu lieu dans et aux alentours de l'Assemblée nationale et appelé "à toutes les parties de faire preuve de retenue".

La France avait déjà critiqué, il y a une semaine, le processus de révision constitutionnelle.
Le Président François Hollande même envoyé un courrier à son homologue le 7 Octobre dernier : il avait appelé le Président Burkinabé à éviter "un changement non consensuel de la Constitution", le Burkina étant un exemple pour toute la région.

La Maison Blanche a elle aussi fait part cet après-midi de sa "vive inquiétude" quant à l'évolution de la situation. La présidence américaine a appelé à respecter "les institutions démocratiques", appelant "toutes les parties, dont les forces de sécurité, à mettre fin à la violence et à retourner à un processus pacifique".

L'ONU de son côté a décidé il y a qq heure d'envoyer sur place un émissaire, joignant ses forces avec l'Union africaine.

C'est l'émissaire de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Mohamed Ibn Chambas, qui se rendra au Burkina ce vendredi, au sein d'une mission de paix conjointe à l'Union africaine et à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

La Présidente de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, dans son communiqué a exprimé une inquiétude profonde face à la situation et appelé à la retenue contre toute violence.L'ONU et l'Afrique joignent ainsi leurs forces pour la recherche d'une solution.
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Lien :  lire le texte complet du courrier de François Hollande.

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