les premiers résultats officiels sont tombé dans la nuit de mercredi à jeudi en Tunisie.
Alors que le parti Nidaa Tounes arrive en tête, il doit envisager des tractations pour former une alliance, n'ayant pas obtenu de majorité absolu à l'Assemblée.
Selon la députée Leyla Hamrouni, membre du bureau executif de Nidaa Tounes, qui vient d'être élue pour le Grand Tunis, il faudra attendre les résultats de l'élection présidentielle du 23 novembre prochain pour affirmer les alliances possibles d'autant plus que les partis vont entrer en campagne pour le prochain scrutin. Néanmoins selon elle, trois options se dessinent : un gouvernement d'union nationale, un gouvernement de technocrate mis en place en accord avec les partis, ou une grande coalition.
Néanmoins selon elle, le parti va commencer par discuter avec les petits partis de la gauche démocratiques :
Leyla Hamrouni, jointe par Mélissa Chemam pour Rfi.
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Dernières infos :
Tunisie: Nida Tounes devrait privilégier «la famille démocrate»
Des partisans de Nida Tounes à Tunis, mardi 28 octobre 2014.
Les résultats officiels des législatives de dimanche se font toujours attendre, mais Ennahda a reconnu la victoire de son principal rival Nida Tounes. Selon les tendances dégagées - environ 70 sièges pour Ennahda, contre 80 à Nida Tounes -, la formation victorieuse sera amenée à former une coalition pour obtenir la majorité, soit 109 sièges sur 217 députés nécessaires. Un passage obligé afin d'obtenir notamment la confiance de l’Assemblée lors du choix du chef du gouvernement.
Dans son intérêt et dans celui du pays, Nida Tounes ne gouvernera pas seul, a insisté son président, Béji Caïd Essebsi.
A l’intérieur du parti, des sources confirment que Nida Tounes, parti a priori victorieux des législatives tunisiennes, privilégie ce que ses membres appellent « la famille démocrate ». Autrement dit, des petits partis d’opposition tels qu’Afek Tunes, jusqu’à la coalition de gauche Front populaire, en passant par les partis destouriens, qui se revendiquent aussi de l’héritage de Bourguiba, prédécesseur de Ben Ali.
Il s’agit d’une position de principe, dans la mesure où il convient d’attendre les résultats définitifs pour évaluer le poids de chacun.
La présidentielle du 23 novembre, une étape clé
En attendant, Nida Tounes se dit capable de cohabiter et refuse d’exclure qui que ce soit, faisant allusion à Ennahda. Le parti islamiste, de son côté, défend toujours l’idée d’un gouvernement d’union nationale.
Dans ce contexte, faire des pronostics paraît prématuré, d’autant plus que les alliances seront déterminées par une étape cruciale, la présidentielle du 23 novembre. A cette occasion, le chef de l’Etat désignera le futur gouvernement.
→ Pour comprendre les enjeux du scrutin tunisien, ne manquez pas l'émissionDécryptage, ce soir à 19h10 :
Elections législatives : quel avenir pour la Tunisie ?
Vincent Souriau reçoit Beligh Nabli, directeur de recherche à l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), auteur Comprendre le monde arabe (Armand Colin, septembre 2013).
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