Un patrouille de casques bleus dans le quartier de Sango à Bangui où les tensions restent vives, le 15 octobre.AFP PHOTO / STRINGER
En Centrafrique, de nouvelles violences auraient fait fuir des habitants dans la région de Bambari ces deux derniers jours.
L'attaque a eu lieu dans la localité de Yamalé de la région de Bakala, dans le centre, selon la Minusca, la mission de l'ONU en Centrafrique.
La Minusca a envoyé un groupe de soldats hier (jeudi) pour vérifier les faits sur place et la patrouille n'a constaté aucune victime.
Des villageois ont relaté des échauffourées, auraient vu deux anti-balakas attaquer ou se battre avec des peuls.
Certains rapportent qu'un anti-balaka aurait été lynché par la foule, mais la patrouille n'a pas de preuve.
Ce qui est sûr selon OCHA (ONU), c'est que des déplacés continuent d'arriver dans la ville de Bambari. La plupart sont pris en charge qu camp de l'église Notre-Dame de la Victoire.
Les attaques se multiplient dans la région de Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, depuis début octobre. A chaque fois, les informations sur les assaillants et le nombres de victimes arrivent tard jusqu'aux organisations humanitaires à Bambari et restent peu fiables.
Les bilans de victimes de ces attaques restent peu fiable selon OCHA, certaines sources parlant de blessés, d'autres de morts,souvent sous l'effet du choc, ou parmi les déplacés.
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Parallèlement, les promesses de la présidente de la transition Catherine Samba Panza ne satisfont pas toutes les parties.
Pour les membres de la Séléka, il semble évident que ses engagements pour ramener la sécurité et lutter contre l'impunité sont de la poudre aux yeux, et ne prouve que l'incapicité de la transition.
Selon Habila AWAL, porte-parole de la Séléka, il faut donc sortir le plus vite de la transition et organiser des élections pour sortir de cette impasse...
Habila AWAL, porte-parole de la Séléka, joint par Mélissa Chemam, à entendre sur RFI, vendredi matin dans nos éditions Afrique.
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